Willy William : «Pourquoi pas reprendre Anba laba pour l’été prochain ?»

21 septembre 2014 02:12

Alors, connaissiez-vous Claudio avant le concert ?

Oui, je connais l’artiste de par son tube Anba laba et surtout la version que Maxime Le Forestier a reprise à merveille en 89 !

On voit que vous participez à beaucoup de projets chez nous. Qu’est-ce que vous aimez tant avec l’île Maurice ?

En 2009, mon ami DJ Assad m’a emmené à l’île Maurice pour la première fois et j’en suis directement tombé amoureux ; la gentillesse des gens, la culture et la musique, entre autres. C’est à cette époque-là que j’ai découvert vraiment le séga mauricien, qui m’a conquis. C’est à partir de là que DJ Assad et moi avons eu idée de reprendre les classiques pour les remettre au goût du jour. Pari réussi apparemment…

Quels conseils pourriez-vous donner à quelqu’un qui aurait comme ambition d’avoir une carrière aussi longue ?

Il n’y a pas vraiment de secret dans la musique, et encore moins de nos jours, en ces temps difficiles où tout va vite grâce à Internet. Malheureusement, la musique ne s’écoute plus, ne s’apprécie plus et ne se consomme plus de la même manière. Tout est trop facilement accessible, ce qui tue à petit feu ce qu’on pourrait appeler «la passion». Donc, je peux juste donner comme conseil de faire les choses avec passion avant tout. La patience est une vertu. Il faut s’ouvrir à beaucoup de styles et partager un maximum avec la communauté musicale ou même sociale. Originalité est le maître-mot et, pour finir, il faut donner un maximum de soi avant de penser recevoir. 

Vous avez d’autres projets après le concert de Claudio ? À Maurice ou ailleurs ?

Oui, j’ai toujours plein de choses en tête. Cette année, j’ai commencé une collaboration avec le groupe Negro Pou Lavi en reprenant son tube C’est l’été. Donc, je compte bien continuer à travailler avec cette formation. Et puis m’attaquer à du Bollywood, ce qui sera une première pour moi. Et pourquoi pas reprendre Anba laba avec une version plus moderne qui réunirait Claudio et Maxime Le Forestier ? Ce serait un projet assez excitant pour l’été prochain, en France. Tout est possible.

Les billets pour le concert sont en vente à travers le Rézô Ôtayô (tel. 466 9999), de Rs 300 à Rs 900. Le Rézô Ôtayô a aussi introduit un système de transport pour ce concert, de Port-Louis jusqu’à Phoenix. Les points de ramassage depuis Port-Louis sont les arrêts de bus suivants : Bell-Village, Vallijee, Grande-Rivière-Nord-Ouest, la grande église de Coromandel, Winner’s de Belle-Étoile, le temple de Chebel, Tang de Beau-Bassin, KFC de Beau-Bassin, Plaza, l’usine de Pepsi à Belle-Rose, l’église St-Jean, ex-DCDM de Quatre-Bornes et Central Supermarket. Pour plus de renseignements sur les tarifs, dépendant des arrêts, vous pouvez appeler sur le 466 9999. 

Le fameux bus démarre à 17h45 à la gare de Port-Louis. Il va faire le trajet du retour 20 minutes après le show.