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6 novembre 2022 17:27
Ils sont chauffés à bloc… Daddy Mory et Tiwony ont déjà annoncé la couleur au début de la semaine au magasin Go Sport, au Bagatelle Shopping Mall, lors de la rencontre des organisateurs du Festival Reggae Donn Sa avec la presse. À l’heure où nous mettions sous presse, la 9e édition de cette grand-messe de la reggae music était prévue au Green Village, au Morne, le samedi 5 novembre, de 6 heures aux petites heures ce matin.
Daddy Mory, de son vrai nom Mory Samaké, est surexcité en cette matinée du mardi 1er novembre. Difficile pour lui de cacher sa joie d’être à nouveau sur scène à Maurice. «Je suis heureux que ce festival tienne toujours», dit-il. Pour cause, la première édition avait eu lieu en 2005. Il en était le parrain avec Pierpoljak qui est également de retour. Tiwony, l’ambassadeur du reggae dancehall français, assure également le spectacle. «C’est toujours un plaisir de revenir chez vous. La première édition a été un véritable challenge. À l’époque, j’avais des appréhensions. J’en avais d’ailleurs parlé à Pierpoljak. Il m’a simplement conseillé de faire ce que j’ai l’habitude de faire», se souvient ce natif du 14e arrondissement de Paris dont le père est malien et la mère martiniquaise.
Daddy Mory fait partie de ces artistes qu’on ne présente plus dans les domaines du ragga, du dancehall et du rap français. De retour chez nous après 17 ans, il constate plusieurs changements dans le décor local. «Le visage de votre pays a beaucoup changé. Il y a eu beaucoup de constructions. Mais votre île est toujours aussi belle qu’en 2005», confie Daddy Mory. Tiwony est également très heureux d’être chez nous. «Le reggae a une valeur universelle», confie-t-il. «C’est un véritable honneur pour moi d’être là. Cela fait plus de 10 ans que j’attendais ce moment.»
Tiwony n’est pas un inconnu des Mauriciens. Ce spécialiste du reggae dancehall français, né en Guadeloupe, a déjà collaboré avec le groupe Negro Pou Lavi et Dagger Killa. Il a également déjà assuré le spectacle lors d’un konser omaz à Kaya, à Paris. «J’ai beaucoup de respect pour Kaya et Ras Natty Baby. On entend beaucoup parler du Festival Reggae Donn Sa à Paris. Il est très apprécié», souligne-t-il.
À peine a-t-il posé les pieds chez nous que Tiwony est déjà fan du pays. «J’adore votre briyani», lâche-t-il. «Je vous remercie encore pour l’accueil. Tous les fans de la reggae music ont les yeux braqués sur votre île grâce à Trace TV. Cela me motive à met plis dife, soit à donner le meilleur de moi-même sur scène.» Judah Roger, le DJ qui accompagne Pierpoljak, en est également à sa première visite à Maurice. Il précise qu’il est devenu «fan de (votre) pays» dans les années 90, «grâce à Kaya».
Son acolyte Pierpoljak est, lui, arrivé à Maurice le mercredi 2 novembre. «Il a pris un avion plus lent pour pouvoir admirer le paysage», rigole Judah Roger. Le reggaeman français, âgé de 58 ans, en est déjà à sa 4e visite chez nous. Il a déjà dix albums à son actif dont le dernier, intitulé La roue tourne, est sorti en 2020. Il a, par la suite, sorti des singles dont Clarks aux pieds en duo avec Daddy Mory.
Les enfants de Roche-Bois et ceux de Baie-du-Cap ont eu le privilège de rencontrer Tiwony, Daddy Mory et Pierpoljak dans le cadre de l’aspect social du Festival Reggae Donn Sa. En effet, les organisateurs se sont associés à l’ONG Drip cette année. Dans le passé, il y a eu le Reggae Kont Sida. Cette année, la campagne Defann drwa bann zanfan morisien marque aussi le début des activités dans le cadre de la Journée mondiale de l’enfant, observée le 20 novembre.
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