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28 septembre 2020 13:14
L’ancien président de PILS a été arrêté le vendredi 25 septembre et a dû fournir une caution de Rs 2 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 10 000 pour retrouver la liberté après sa comparution devant le tribunal de Pamplemousses. Il est provisoirement accusé de transmitting a message likely to endanger public safety and public order en vertu de l’article 46 de l’ICT Act. Pour assurer sa défense, Dhiren Moher a retenu les services de l’avocat Arassen Kallee. Tout comme son client, ce dernier affirme que le groupe WhatsApp Har Har a été créé pour promouvoir la culture hindoue uniquement.
L’arrestation du président de la NSIF est intervenue après que l’avocat Rouben Mooroongapillay a porté plainte en tant que citoyen pour dénoncer des propos tenus par les membres de ce groupe WhatsApp – dont Dhiren Moher – qui, selon lui, incitent à la haine raciale. Le principal concerné s’est toutefois défendu dans une vidéo qu’il nous a fait parvenir la semaine dernière. Il dit être profondément choqué par la diffusion de ces messages et confirme être membre de ce groupe qui a été créé, affirme-t-il, pour promouvoir la culture hindoue à Maurice. Il assure que l’intention des membres de ce groupe WhatsApp n’est en aucun cas de «lager ek lezot kominote».
La police ne semble toutefois pas être de cet avis. Les limiers du Central Criminal Investigation Department (CCID) ont d’ailleurs procédé à une deuxième arrestation dans cette affaire, celle de Kumar Neerput. Le samedi 26 septembre, ce dernier a été convoqué au CCID pour la deuxième fois cette semaine – sa première convocation date du vendredi 25 septembre –, avant sa comparution devant la Bail & Remand Court.
Une accusation provisoire de Breach of ICTA a été logée contre lui. Il a recouvré la liberté après avoir fourni une caution et signé une reconnaissance de dette. Kumar Neerput est celui qui a posté la photo d’un sabre sur ce fameux groupe WhatsApp.
Deux autres suspects dans cette affaire – dont l’un est le frère de Dhiren Moher – ont été interrogés under warning par les enquêteurs. Raj Moher et l’autre suspect ont également participé aux discussions sur ce groupe WhatsApp. Ils ont été autorisés à partir après leur interrogatoire. Les autres membres du groupe Har Har seront également convoqués par le CCID.
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