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21 juin 2021 15:20
«Je pense que nous avons une excellente équipe, je suis très confiant.» Ce sont là les propos de Me Dick Ng Sui Wa au journal The Irish Mirror, dans son édition du 15 juin. En effet, une nouvelle équipe du CCID enquête sur l’assassinat de Michaela Harte après que le gouvernement mauricien a accepté de réexaminer cette affaire. D’après la déclaration de l’avocat des membres des familles Harte et McAreavey au journal irlandais, celle-ci disposerait de «new evidences» : «Nous nous battons toujours (…) Je ne peux rien dire de plus car l’enquête est menée avec la plus grande confidentialité.» Contacté pour une réaction suite à ses propos au Irish Mirror, Me Dick Ng Sui Wa n’a pas souhaité faire de commentaire.
De leur côté, la Première ministre d’Irlande du Nord, Arlène Foster, et la vice-Première ministre, Michelle O’Neil, sont également intervenues dans cet article. Pour cette dernière, «les familles Harte et McAreavey ont mené une longue bataille qui a duré une décennie, avec dignité et détermination. Nous avons pris l’engagement de les soutenir dans leur combat et c’est encourageant d’avoir reçu l’accord du gouvernement mauricien pour revoir cette affaire.» Arlène Foster a, elle, déclaré : «C’est une responsabilité à la fois personnelle et professionnelle de faire tout ce qui est possible pour que justice soit rendue à cette jeune femme qui a été séparée, de façon cruelle, de ceux qui la connaissaient et l’aimaient tant.»
C’est en juillet 2020 que le CCID a constitué une nouvelle équipe pour enquêter sur l’assassinat de Michaela Harte. Le DCP Jangi, responsable du CCID, est à la tête de cette nouvelle équipe qui a pour mission d’élucider l’horrible meurtre de cette enseignante irlandaise qui était en lune de miel avec son époux John McAreavey lorsqu’elle a été tuée dans sa chambre à l’ex-hôtel Legends, le 10 janvier 2011. Les autorités irlandaises maintiennent la pression pour faire avancer cette affaire qui traîne depuis 2012, soit depuis le non-lieu prononcé contre les deux suspects traduits aux assises.
En effet, Sandip Mooneea et Avinash Treebohun ont été trouvés non coupables. Une Special Squad a, par la suite, été mise sur pied pour s’occuper de l’enquête. Les limiers ont interrogé d’autres personnes et effectué des tests ADN sur de nouveaux suspects. Cependant, le bureau du DPP avait estimé que les preuves fournies à l’époque n’étaient pas suffisantes pour rouvrir un procès. La police disposerait, cette fois, de nouveaux éléments. Le seul hic, c’est que Medhi Manrakhan, responsable du dossier Harte au bureau du DPP, est désormais juge. Son successeur n’a pas encore été désigné pour suivre l’enquête policière.
Affaire à suivre !
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