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Ahmed Balaky succombe à ses blessures après quatre jours : le bouleversant témoignage de son frère Faizal

21 juillet 2020

La victime n'a pas survécu malgré une intervention chirurgicale.

Ses proches avaient gardé espoir jusqu’au bout qu’il s’en sorte. D’autant qu’Ahmed Balaky avait subi une délicate intervention chirurgicale après son admission à l’hôpital Jeetoo. Mais le mardi 14 juillet, la victime, qui était âgée de 47 ans, a fini par pousser son dernier soupir au département des soins intensifs. 

 

Son accident remonte au vendredi 10 juillet, aux alentours de 14 heures, à Port-Louis. Ce jour-là, un autobus et une voiture sont entrés en collision à l’angle des rues La Reine et Louis Pasteur, et Ahmed Balaky, qui était à pied, à été percuté par l’un des véhicules. Ayant subi d’importantes blessures, il a perdu connaissance et a été conduit à l’hôpital Jeetoo dans un véhicule du Samu. «Nous avons appris la mauvaise nouvelle de quelques connaissances qui ont été témoins de l’accident», relate Faizal Balaky, le frère de la victime.

 

Durant ces quatre jours, ses proches ont prié nuit et jour pour qu’il s’en remette. Mais le quadragénaire a fini par succomber à ses multiples blessures. «Il n’a jamais regagné connaissance.» Ce qui désole encore plus son entourage est qu’il allait très bien avant cela. «Ahmed jouissait d’une excellente santé. C’est dommage qu’il ait perdu la vie dans de telles circonstances. Son décès a été un moment vraiment pénible pour notre famille.»

 

Ahmed Balaky n’était pas marié et n’avait pas d’enfants. Il vivait à Port-Louis avec ses proches et travaillait pour l’entreprise familiale. Il était le cadet d’une fratrie de six enfants. «C’était quelqu’un de calme, tranquille et religieux. Il passait le plus clair de son temps à travailler», raconte Faizal Balaky.

 

Ses funérailles ont eu lieu le même jour mais deux de ses soeurs n’ont malheureusement pas pu y assister ; l’une étant établie au Canada et l’autre, partie passer des vacances en Turquie avant le confinement, n’ayant pu rentrer à cause de la fermeture des frontières.

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