Publicité
2 juin 2014 12:35
Ses débuts : «Je devais avoir environ 9 ans. Ma cousine venait de recevoir un clavier, un instrument de musique qui me fascinait. Quand je me suis retrouvé devant, j’ai essayé de retranscrire la musique du marchand sorbet du coin (rires). Et j’y suis plus ou moins arrivé. Dès lors, je me suis dit que j’allais consacrer ma vie à la musique. Mon père m’a dit qu’il allait m’offrir un clavier si je réussissais le CPE. Je dois avouer que je n’ai pas eu de super résultats, mais il m’a tout de même offert le clavier.»
Ses moments inoubliables : «Difficile d’en trouver un seul en 20 ans de carrière ! Il y a des petits événements qui m’ont vraiment marqué, comme au temps où j’apprenais la musique à Lizié dans la main ou au centre de la NATReSA, et d’autres plus énormes, comme jouer à l’Olympia avec Cassiya, puis plus tard en solo. Et aussi, plus récemment, la sortie de Li Tourner 2013 avec DJ Assad, et tout ce qui s’en est suivi en France. Ce sont autant de moments inoubliables pour moi et je pense que mes fans créent plein d’autres moments inoubliables lorsqu’ils viennent à mes concerts.»
Ses conseils de vétéran : «De nos jours, il est extrêmement difficile pour un jeune artiste de percer et de vivre de sa musique. Moi-même, si j’avais un enfant qui voulait devenir artiste, je lui aurais conseillé de faire un métier sûr à côté pour pouvoir s’en sortir. Mais il ne faut pas non plus désespérer. À force de persévérance, on y arrive. J’ai moi-même pris plusieurs années pour me créer un réseau de contacts et pouvoir vivre de la musique, donc, si on bosse dur, on peut y arriver !»
Il n’y aura pas seulement Alain Ramanisum sur scène pour le concert du 5 juillet. Seront aussi présents : Didier Clarel, Bruno Raya, Ram Joganah, Eric Carter, Bruno Mooken, Laura Beg et DJ Gax. Le show débutera à 19h30. Billets en vente sur le Rézô Ôtayô (tel. 466 9999) à partir de Rs 300.
Publicité