Alité depuis 22 ans après un accident et amputé d’une jambe : Le cri du coeur de Michel Henrico Pierre

24 août 2015 14:27

Depuis 22 ans, sa vie n’est qu’une litanie de souffrances, les unes plus insoutenables que les autres. Mais Michel Henrico Pierre ne se décourage pas pour autant, même si son état se détériore jour après jour. Agé de 47 ans, cet habitant de Sainte-Croix, cloué au lit depuis l’âge de 25 ans suite à un accident de la route, risque de développer une gangrène s’il ne reçoit pas des soins appropriés. «Aidez-moi à sauver ma vie. Je souffre depuis plus de 20 ans. Avant, j’étais un mécanicien et je travaillais à mon compte. Depuis cet accident, je n’ai plus de vie, je ne peux plus vivre ainsi», lâche-t-il.

Assise à ses côtés, sa mère, Jacqueline, s’avoue presque impuissante face à cette situation. «A force de rester alité, il a développé des plaies au niveau des fesses et des hanches depuis deux ans. Il a reçu des traitements, mais ses plaies ne cicatrisent pas. Elles dégagent une mauvaise odeur», explique-t-elle, entre deux sanglots.

A cause de ces plaies, il lui est impossible de porter des vêtements. «Sauf en cas de besoin comme pour aller voir un médecin. Mais il nous faut faire très vite car il ne supporte pas de porter des vêtements durant plus de deux heures», avance-t-elle.

Veuve depuis de nombreuses années et souffrant de diabète qui lui a valu l’amputation de trois orteils, Jacqueline Pierre ne sait plus à quel saint se vouer. Car si elle a puisé de ses économies pour consulter un médecin du privé qui lui a prescrit un traitement adapté, elle n’a pas la somme requise pour financer les soins dont son fils a besoin. «Il touche une pension de Rs 5 200 et une allocation de Rs 2 500. Mais cela ne suffit pas car presque la totalité de cette somme sert à l’achat des médicaments, aux déplacements chez le médecin et à l’achat des couches. Pendant une année, le ministère de la Sécurité sociale nous aidait pour l’achat des couches, mais nous ne recevons plus cette aide», déplore Jacqueline. Sa grande crainte, c’est de voir Michel Henrico développer une gangrène.

Elle poursuit : «Il a débuté un traitement qui revient à Rs 1 150 par semaine. Mais il lui faut un autre soin au coût de Rs 12 000. Où trouver une telle somme ? De plus, son médecin recommande l’achat d’un lit médicalisé et d’un matelas mousse à mémoire de forme. On lance un appel aux magasins spécialisés dans la vente d’équipements médicaux pour qu’ils nous aident.»

Si vous souhaitez venir en aide à Michel Henrico Pierre, vous pouvez faire un don sur son compte à la State Bank : 03310100050550. «On peut aussi m’appeler au 5797 0134 et venir voir l’état dans lequel je vis», dit-il. Il compte sur notre générosité pour pouvoir commencer ses traitements et espérer une meilleure santé.