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15 septembre 2015 02:27
Le temps presse. Car son état de santé dépend de votre générosité. Il s’appelle Nathaniel Michel. Il a 5 ans. Depuis deux ans, ce petit habitant de Terre-Rouge livre une véritable bataille contre un lymphome ; un cancer agressif qui, depuis son apparition, met tous les jours sa vie en danger.
Depuis ce triste jour de 2013, plus rien n’est pareil. De médecin en médecin, d’hospitalisation en hospitalisation, Loreen, enseignante, et Sydney, assistant inspecteur à la CWA, restent dans l’incertitude face au futur de leur unique enfant. «On n’a pas tout de suite su de quoi il souffrait. Puis, une fois que la nouvelle est tombée, on nous a fait comprendre que ses chances de survie sont limitées. Mais quand on est parent, on ne peut pas accepter ce genre de choses», confie Loreen en regardant son petit dans les yeux. Lui, sait très bien de quoi il en est et, malgré son jeune âge, il comprend ce par quoi il passe en ce moment.
Du jour au lendemain, la vie des Michel a été chamboulée. Alors que tout allait pour le mieux. Loreen et son époux menaient tranquillement leur petite barque et avaient même démarré la construction de leur maison. Mais voilà, le spectre de la maladie est venu assombrir ce tableau de bonheur. Loreen décide alors d’arrêter de travailler pour s’occuper de son fils, dont l’état de santé est instable. «Un jour, il peut aller bien et le lendemain très mal.» Entre crises et moments de douleur intense, Loreen et Sydney souffrent énormément quand ils voient leur fils pleurer et se plaindre d’avoir mal. «À plusieurs reprises, il s’est réveillé en ne voyant plus rien. Imaginez un enfant qui se réveille et qui ne peut plus voir. C’est horrible de devoir passer par tout cela. Il y a des moments où il ressent même des paralysies. C’est très difficile à vivre», se lamente Sydney.
Si les médicaments et autres traitements permettent de soulager Nathaniel, les moments de répit sont, hélas, de courte durée. «Quand ces maux commencent, c’est insupportable», précise Loreen. C’est tellement pénible que le petit a même récemment demandé à sa mère de le laisser partir. «Il m’a regardée et il m’a dit de le laisser mourir», raconte difficilement Loreen. Dans d’autres moments, le petit s’abandonne la prière. «Il implore souvent à Jésus de l’aider», poursuit-elle.
Pour la jeune femme, c’est au-delà de ses forces de ne rien faire. Les hospitalisations, souvent longues de plusieurs mois, les sessions intenses de chimiothérapie : Loreen a tout vécu aux côtés de son fils. Entre les diagnostics défavorables et les nombreux médicaments qui permettent au petit de tenir le coup, les Michel n’arrêtent pas de remuer ciel et terre en espérant enfin entendre une bonne nouvelle.
Au mois de juillet, après maintes recherches sur le Net, ils mettent le cap sur l’île de La Réunion où les médecins ne peuvent que constater la gravité du cas de Nathaniel. «Les docteurs nous ont conseillé de commencer des soins palliatifs», dit Loreen d’une toute petite voix. Mais encore une fois, Sydney et elle ne veulent pas s’avouer vaincus. Après d’autres recherches sur Internet, et après avoir fait suivre le dossier de Nathaniel au Great Ormond Street Hospital, où les médecins, après consultation du cas, ont fait savoir aux parents qu’un traitement, voire une greffe, est possible, les voilà animés d’un nouvel espoir. Mais il y a un hic : l’établissement demande 450 000 livres, soit Rs 26 millions, payables à l’admission. «C’est vrai que la somme semble énorme, mais on veut y croire et on croit aussi dans la générosité des Mauriciens», s’exclame Sydney.
Si toutes leurs économies, de même qu’une bonne partie du prêt initialement prévu pour la construction de leur maison, a servi à financer leur voyage pour La Réunion, le couple Michel essaie autant que possible de récolter l’argent nécessaire pour permettre le déplacement en Angleterre. Les responsables de l’hôpital ont référé les Michel à une association, justgiving.com, où les promesses de dons sont enregistrées pour permettre le déplacement et l’intervention de Nathaniel. «À ce jour, 4 000 livres ont été récoltés. Ceux qui veulent nous aider peuvent le faire en allant sur le site https://crowdfunding.justgiving.com/sydney-michel-2 », explique Sydney Michel.
Il est prêt à tout pour sauver son fils : «On invite tous ceux qui peuvent nous aider à le faire. Aidez-nous, s’il vous plaît.» Car il le sait… le temps presse.
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