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Par Yvonne Stephen
7 septembre 2015 12:52
Dans le brouhaha ambiant, il n’a qu’à fermer les yeux. Oubliés les longues heures de travail, les démarches interminables pour trouver de l’argent (et encore de l’argent), la solitude depuis que sa femme et son fils aîné ne sont plus à la maison, le désespoir qui se livre à un perpétuel combat contre l’espoir. Il s’évade quelques secondes afin de repenser à Noé, 5 ans. Noé, insoucieux, heureux et en bonne santé. Noé et ses dizaines de questions à la minute. Ses premiers pas à l’école primaire, cette année. Ses petites phrases : «Quand je cuisine quelque chose, il vient me voir et me dit toujours : “Il faut travailler en équipe“», confie Jean Patrick Paul.
Mais très vite, le moment de répit bascule vers l’aujourd’hui. Depuis quelques semaines, Noé se trouve en Inde, avec sa mère. Le petit bonhomme y suit des séances de chimiothérapie, traitement nécessaire pour lutter contre sa leucémie. Et il a besoin de Rs 1 million pour poursuivre son hospitalisation. C’est pour cela que son papa fait un appel à la générosité. Les frais sont lourds pour ce boucher qui n’arrive plus à s’en sortir. Sa femme, employée de supermarché, ne travaille pas en ce moment et il doit également s’occuper de son fils cadet de 3 ans. Vous souhaitez aider Noé et sa famille qui habite Chemin-Grenier ? Un compte en banque (Jean Patrick Paul) est à votre disposition : (SBM) 02010100100483.
C’est en avril que les médecins ont diagnostiqué la maladie du petit bout de chou. Noé a alors une fièvre qui ne le quitte plus malgré les différents traitements : «On avait enchaîné les rendez-vous au dispensaire et à l’hôpital. Nous repartions toujours avec des suppositoires ou encore du sirop Panadol.» Lorsque les docteurs prononcent le mot «cancer», l’épouse de Jean Patrick s’effondre : «Elle pleurait. Je savais qu’il fallait que je sois fort. Même si pour moi, à ce moment-là, cancer était synonyme de mort.» Mais les médecins rassurent très vite la famille. Néanmoins, pour que Noé aille mieux, il faut s’y prendre vite. Alors commence la valse des démarches. L’aide financière du gouvernement permet à Noé de se rendre en Inde et de commencer sa thérapie. L’emprunt contracté quelques semaines auparavant pour une rénovation de la maison, est utilisé pour les soins.
Pour mettre toutes les chances de guérison du côté de Noé, il faut encore de l’argent à cette famille. Et elle compte sur vous.
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