Publicité
19 juillet 2015 01:50
Sa vie, dit-elle, n’est que souffrance. Après avoir perdu sa fille dans des conditions tragiques en 2011, Sattebhama Ramdhorny est, une fois de plus, confrontée à un terrible coup du sort. Elle s’est battue contre un cancer du côlon l’année dernière et doit, cette fois, faire face à une tumeur abdominale. Devant la maladie, qui la consume à petit feu, Sattebhama Ramdhorny, 48 ans, ne sait plus à quel saint se vouer.
Tout a commencé l’année dernière, avec de fortes douleurs au ventre, des vomissements et une diarrhée persistante. La nouvelle est alors vite tombée suite à quelques examens médicaux. Cette habitante de Goodlands est atteinte d’un cancer du côlon. Elle se fait opérer en urgence avant de suivre un lourd traitement de chimiothérapie et de radiothérapie. Sauf que, voilà, il y a trois semaines, son état s’est détérioré. La peur et l’inquiétude la gagnent. «J’ai commencé à avoir très mal au ventre et des douleurs insupportables. Je me suis alors rendue à l’hôpital et on m’a dit que je souffrais de gaz», explique-t-elle.
De retour chez elle, les symptômes ne se calment pas et, avec son frère Vyaun, elle décide de se rendre chez un médecin privé qui lui fait faire, sans tarder, un scan. Une semaine plus tard, c’est le choc : «J’ai appris que j’ai une tumeur abdominale qui s’est propagée.» À cette nouvelle maladie est venue s’ajouter une autre complication. Sattebhama Ramdhorny, qui porte une colostomie de décharge depuis son opération, n’arrive plus à s’alimenter. «Selon le médecin, le sac de colostomie a été mal placé, ce qui fait qu’à chaque fois que j’essaie de manger, ça me fait vomir. Je ne peux que boire de la soupe», se lamente-t-elle.
Amaigrie et à bout de forces, Sattebhama Ramdhorny, clouée au lit,
doit d’urgence subir une opération afin d’enlever la tumeur et de replacer la colostomie de décharge afin de pouvoir s’alimenter correctement. L’intervention chirurgicale devrait coûter Rs 200 000, somme qu’elle ne possède pas. Vivant seule dans une maison qu’elle loue depuis qu’elle a perdu sa fille Shaylesha Ramdhorny, 17 ans, décédée d’une intoxication alimentaire après avoir mangé un kebab en 2011, Sattebhama se retrouve seule face à l’adversité. «Mes deux frères viennent me voir et prennent soin de moi quand ils peuvent. Ce n’est pas évident. Nous n’avons pas cet argent et j’implore les Mauriciens de me venir en aide», dit-elle sans pouvoir freiner les larmes qui lui montent aux yeux.
Son frère Vyaun a déjà enclenché les procédures pour obtenir l’autorisation de faire une quête afin de récolter les fonds nécessaires. Mais ces démarches, dit-il, prennent du temps et le temps, c’est justement ce que Sattebhama ne possède pas. «Aidez-moi au plus vite, je vous en supplie», lance-t-elle.
Si son appel à l’aide vous a touché et que vous souhaitez lui apporter votre soutien, vous pouvez faire vos dons sur son compte de la Mauritius Commercial Bank, dont le numéro est le suivant : 092630324.
Publicité