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Par Yvonne Stephen
17 juin 2015 14:51
Premières notes de musique. Folle envie de se déhancher. Le rythme s’accélère. Le tempo donne des guili-guili à vos pieds. Et hop sur la piste de danse ? Pas du tout ! Sortez plutôt les baskets et les vêtements de sport. Pas très glamour ? Ce n’est pas ça le plus important à la salle de Dance in the City qui se trouve à Port-Louis. Depuis quelque temps, on y enseigne une nouvelle forme de danse fitness. Il ne s’agit pas de zumba, non. Même si le bolly-slim s’en inspire. Qu’est-ce que c’est que cette chose qui fait du bien ? Un mélange de mouvements visant à tonifier les différentes parties du corps tout en vous permettant de vous bouger et de brûler des calories sur de la musique de Bollywood, du séga, du dance hall local et quelques danses latines.
Une fin d’après-midi sportive. En ce mercredi 5 juin, ça chauffe dans la salle de l’école de danse. Une dizaine de femmes sont en pleine séance de Bollywood. Face au grand miroir, Aditya Dilmadhub, instructeur de zumba, enchaîne des mouvements parfois complexes, parfois simples. Les bolly-slimeuses assurent sur la plupart des enchaînements qui leur rappellent leurs films préférés.
D’ailleurs, à chacune des chansons proposées, on peut retrouver les bases des séquences cultes de ces films hauts en couleur. Aditya, lui, est comme le protagoniste du long-métrage, entouré de ses figurantes. Il ne manque plus que les belles vues, quelques arbres et des sommets enneigés… Et on s’y croirait.
Roule mama !
Pas le temps de respirer, l’instructeur enchaîne : du dance hall, du séga, des chansons latines. Roule mama ! Et ça transpire : «C’est une séance de 50 minutes. Même si la musique est différente, chaque mouvement est pensé pour faire travailler les parties du corps», précise Aditya. Ce n’est pas juste une chorégraphie pour le plaisir. Les règles de base de la danse fitness sont respectées comme nous l’explique celle qui a imaginé et créé le bolly-slim, Asha Mungroo, propriétaire du studio de danse et de fitness : «Ces dernières années, j’ai vu qu’il y avait un craze pour tout ce qui venait de Bollywood. D’ailleurs, nos élèves apprenaient des chorégraphies sur des chansons en hindi. Puis j’ai pensé que ce serait intéressant d’en faire une danse fitness.»
Et puis, il vaut parfois mieux aller du connu vers l’inconnu. Les Mauriciennes connaissent le séga et les pas de danse venant des productions indiennes. Du coup, elles se débrouillent mieux et prennent plus de plaisir, confirme le coach : «Avec les musiques latines, c’est un tout autre apprentissage.» Qui ne s’est pas déjà senti complètement largué face à un enchaînement de mouvements inconnus dans une classe de fitness ? Difficile de ne pas s’emmêler les pinceaux – et surtout les jambes – quand on découvre chaque figure. De plus, quand la fatigue commence à se faire ressentir, le découragement est plus difficile à repousser. Mais quand on retrouve des mouvements que l’on a déjà vus, ça motive !
Et au bout de quelques sessions, vous danserez aussi bien que Shahid Kapoor. Et Linzy Bacbotte aura du souci à se faire face à votre super déhanché. Néanmoins, si le bolly-slim vous semble essentiellement féminin, vous vous trompez : «Des hommes le font ! C’est un sport intense qui permet de brûler. En plus, ça se fait avec des musiques entraînantes et dans une bonne ambiance. Alors, c’est top», poursuit Aditya. Alors prêt/e à vous déhancher et à brûler des calories sur les plus grands tubes de Bollywood ? Attendez les premières notes de la musique…
Vous êtes loin de Port-Louis ? Ce n’est pas bien grave ! Dance in the City est présent dans différentes régions de l’île : à Quatre-Bornes, à Ebène, à Montagne-Longue ou à Flacq. L’inscription est à Rs 1 000. Le prix de la session est à Rs 150. La première est gratuite afin que vous sachiez si le bolly-slim vous plaît ou pas. Pour en savoir plus, consultez la page Facebook de Dance in the City ou alors contactez le numéro suivant : 5937 6164.
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