Brésil 2014 : La fièvre gagne les sportifs mauriciens

1 juillet 2014 01:47

La fièvre du Mondial. Le football est devenu le sport du moment. Toute cette frénésie médiatique et publicitaire ne laisse pas indifférent. Bien que pratiquant d’autres disciplines, les champions mauriciens sont aussi gagnés par la fièvre du ballon rond.

C’est un champion du monde de kick-boxing qui se prépare activement à franchir un autre palier dans sa carrière en concourant prochainement chez les professionnels. James Agathe enchaîne les sessions d’entraînement et les leçons de kick aux plus jeunes, mais se met, aussi, à l’heure du Mondial de football, qui se déroule, actuellement, au Brésil.

«Je ne suis pas trop branché football, mais avec la Coupe du monde forcément ça m’intéresse. Je n’ai pas  visionné tous les matchs, sauf ceux disputés à 20 heures. J’ai toujours un faible pour le Brésil et je pense que sur ses terres, l’équipe a une très bonne chance d’aller loin , estime James Agathe.

Pour la badmintoniste Sheem Sandooyea, cette Coupe du monde lui permet de découvrir davantage la discipline. Ce sont le beau jeu et les gestes techniques qui impressionnent cette étudiante de l’Université de Maurice. « J’ai commencé à m’intéresser au football lorsqu’on a organisé des compétitions de futsal sur le campus. Je savais que le football était très populaire et j’ai eu la preuve avec la Coupe du monde. J’essaie de regarder un maximum de matchs », dit-elle.

Une préférence dans ce tournoi ? Une question difficile pour Sheem Sandooyea. «Disons que ça oscille entre les Pays-Bas et la Belgique. J’ai été impressionnée par la prestation du gardien de but mexicain Guillermo Ochoa face au Brésil. Je me demande comment il a pu sortir toutes ces balles de but là. S’il y a un match qui m’a marquée, c’est, sans nul doute, Pays-Bas vs Espagne. Franchement, personne ne s’attendait à un tel résultat de la part de Van Persie, Robben et les autres», fait remarquer cette Vacoassienne.

L’aventure de courte durée pour les Italiens dans cette compétition a suscité le désespoir chez Yeldy Louison. Entre sa raquette de badminton et les entraînements, elle n’a pas manqué de visionner les matchs de son équipe préférée. «Je suis triste pour l’Italie. Pourtant elle avait le potentiel pour bien faire dans ce tournoi», dit-elle.

Pays-Bas à la cote

Autre championne qui jette un coup d’œil sur une autre discipline que celle qu’elle pratique, c’est la pongiste Widaad Gukhool. Ce n’est pas une tâche très difficile pour elle dans la mesure où elle adore le football. «Peut-être que je serais footballeuse si je ne pratiquais pas le tennis de table. J’adorais jouer au football depuis toute petite. C’est encore le cas maintenant. Dès que j’ai l’occasion de taper dans un ballon, je m’y lance», avoue cette supportrice de Manchester United.

Evidemment, elle ne rate aucune miette de la grande fête du ballon rond, actuellement. «Je suis à fond derrière les Pays-Bas avec Robin Van Persie et leur entraîneur Louis Van Gaal», lance-t-elle et on comprend que la fibre mancunienne est, certainement, pour quelque chose. «Franchement vous dire, je supportais l’Angleterre, et aussi le Portugal, mais je savais que les Anglais avaient une tâche très difficile dans leur groupe. J’espère que les Pays- Bas pourront remporter la Coupe du monde, cette fois, après l’avoir perdue lors de la dernière édition en finale contre l’Espagne».

Se trouvant aux Etats-Unis actuellement pour un stage, la championne d’Afrique d’haltérophilie Shalinee Valaydon n’est pas en reste.  Notre compatriote  essaie de rester collée à l’événement. «Ça fait très bizarre, car les Américains semblent être indifférents alors que leur pays est qualifié pour les huitièmes de finale. Peut-être parce que le football, qu’on appelle le soccer ici, n’est pas aussi populaire que le basket ball ou base-ball», analyse la leveuse de fonte.

C’est l’équipe d’Allemagne que Shalinee Valaydon soutient. «J’ai toujours été supportrice de l’équipe allemande.  Les Allemands ont donné une indication de leurs ambitions pour aller le plus loin possible dans cette compétition», affirme la championne d’haltérophilie.

Tout comme les autres sportifs précités, Aurélie Halbwachs a été touchée par la fièvre du Mondial. «Je consulte les résultats chaque jour et si le temps me le permet je visionne les matchs de 20 heures», nous avoue la cycliste mauricienne qui est supportrice des Pays-Bas dans ce Mondial. Un choix partagé aussi par Guillaume Thierry. «Je suis un peu cette compétition. Les gens en parlent autour de moi et j’ai une préférence pour les Hollandais», dit le décathlonien.