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Cinquantenaire : Le collège Impérial raconté par des anciens

13 juin 2016

Tassarajen Pillay Chedumbrum, Stephan Buckland et Sarjoo Gowreesunkur ne retiennent que des bons souvenirs du collège.

Recteur,athlète de haut niveau, médecin, ministre, directeur sportif… Ils ont tous brillé – ou brillent toujours – dans leur domaine respectif. Ce, notamment grâce aux valeurs acquises durant leurs années d’études au collège Impérial, à Curepipe. À l’occasion du 50e anniversaire de l’établissement secondaire, les anciens élèves, aujourd’hui des noms connus du paysage local et international, nous racontent leurs plus beaux souvenirs…

 

Des souvenirs, Ramdhany Boodhoo, en a plein. Car cet ancien recteur du collège en est avant tout le fondateur. Ses années en poste n’ont pas toujours été faciles. «Il y avait des hauts et des bas, mais ce 50e anniversaire vient ajouter une nouvelle page à la belle histoire du collège, connu pour être très discipliné. L’éducation est quelque chose d’important. Nous sommes fiers d’en être arrivés là aujourd’hui. Je remercie les élèves car c’est grâce à eux que le collège est reconnu pour de nombreuses valeurs», confie notre interlocuteur, aujourd’hui âgé de 75 ans.

 

Parmi les personnalités ayant fréquenté le collège Impérial, on retrouve Stephan Buckland, finaliste des Jeux olympiques d’Athènes en 2004. Les premiers souvenirs qui lui viennent de ses années de collège – il a fréquenté l’établissement de 1992 à 1994 –, ce sont les heures de gloire lors des matchs de foot et les championnats d’athlétisme, à travers lesquels il a«appris le respect des cultures, le respect des autres». Stephan Buckland, 39 ans et aujourd’hui coach sportif, se souvient aussi de la discipline qui était «très stricte» :«Cela forge la personnalité.»

 

D’autres sportifs sont aussi passés par le collège Impérial, notamment Arnaud Casquette, Jimmy Cundasamy, Robert Rateau, Désiré Périatambee et Sarjoo Gowreesunkur. Ce dernier, qui est directeur sportif de Curepipe Starlight, a passé deux ans au collège Impérial où il a débuté sa carrière dans le football. «Avec le soutien et l’encadrement du collège, de l’entraîneur Teckman Dwarka, cela a permis à plusieurs d’entre nous de vivre notre rêve. J’ai remporté mon premier titre au collège Impérial. Nous avons évolué dans un environnement qui nous encourageait à aller de l’avant. J’ai rencontré des amis qui sont aujourd’hui comme des frères», racontecelui qui a, à son actif, 32 ans de service dans le secteur hôtelier.

 

Aujourd’hui, Sarjoo Gowreesunkur se consacre entièrement à sa passion et au social. Son souhait pour son ancien collège : «Qu’il soit consistant dans son approche et qu’il encourage les élèves dans tous les domaines, que ce soit le sport ou encore le théâtre.» En outre,le collège a formé desmédecins. À l’instar du Dr Mahen Venkiah, 58 ans. Lorsqu’il évoque son parcours au collège, l’émotion s’entend dans sa voix. Ce chirurgien orthopédiste a fréquenté l’établissement entre 1971 et 1975.

 

Lui aussi dit avoir acquis une des valeurs-phares du collège Impérial : la discipline.«Cela m’a forgé pour l’avenir, notamment pour mes études tertiaires. J’avais déjà cet esprit de compétition pour pouvoir exceller dans le domaine que j’ai choisi. À mon retour au pays, après mes études, une de mes priorités était de créer l’Association des Old Boys qui s’est concrétisée après une deuxième tentative», explique le Dr Mahen Venkiah. Son souhait pour le collège : «Il faut former davantage plus de médecins, de ministres, de sportifs, de businessmen, entre autres.»

 

Tassarajen Pillay Chedumbrum, 56 ans, est aussi un ancien élève du collège Impérial (1971 à 1975). «À l’époque, se rappelle cet avoué et ancien ministre, l’ultime but était de réussir. Je me concentrais uniquement sur mes études car mes parents n’avaient pas énormément de moyens. Au fil des années, l’établissement a fait beaucoup de progrès. Ils sont très sévères et ne tolèrent pas la largesse que l’on aperçoit parfois dans d’autres établissements. Ce collège a aussi de très bons résultats et je l’encourage à bosser dur.» Aujourd’hui, il encourage les jeunes à emboîter le pas aux anciens.

 

Cela pour, qu’à leur tour, ils brillent dans le paysage local et international.

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