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Consol Jar : Le fabuleux destin d’un… bocal

28 juillet 2015

Nicholas Wiehe présente sa petite trouvaille sud-africaine.

Il n’a pas l’air de grand-chose, comme ça. Un bocal, comme les autres bocaux que vous entassez chez vous. Vous imaginez son histoire : a-t-il contenu de la confiture, des poivrons et des tomates séchées ou encore du miel ? Dans une autre vie, il a peut-être été le réceptacle de votre confit de canard préféré. Vous vous imaginez déjà ce que vous pourrez en faire. En ce moment, c’est la folie des Mason Jars. On peut les utiliser pour tout : des photophores, des rangements, des récipients pour un déjeuner ou un petit déjeuner à emporter, des verres trop cool pour servir les cocktails les plus sympas. Calmez vos envies de recyclage ! Ce bocal-là est d’un genre différent, un superman du bocal en quelque sorte. Ses superpouvoirs ? Produire de la lumière grâce au soleil (et sans «kryptonite»).

 

Le Consol Solar Jar s’embarque pour une belle aventure à Maurice. Dans quelques semaines, vous pourrez le découvrir lors d’un pop-up store qui se fera dans le centre de l’île à partir de septembre. Dès maintenant, vous pouvez lui faire les yeux doux à travers les road shows qui sont actuellement organisés pour présenter cette lampe-bocal. Elle est disponible à plusieurs adresses du nord de l’île (Variance à Pointe-aux-Canonniers et Lifestyle à Grand-Baie) et sur le site de vente en ligne In the mood (http://inthemood.mu/). Pour en savoir plus, rejoignez la communauté mauricienne des amoureux des Consol Jars sur Facebook (http://on.fb.me/1foaODK). Ces lampes viennent de l’Afrique du Sud. Et elles sont commercialisées (à Rs 990) par un jeune entrepreneur, Nicholas Wiehe. «Nous espérons pouvoir ouvrir bientôt notre propre boutique», confie-t-il.

 

Pour l’instant, le rêve du jeune homme est que ses bocaux puissent s’inviter à la fête de la lumière de Divali : «Ce serait magnifique». À côté d’une dia, un Consol Jar pour illuminer l’île… de façon écologique. Avec ses diodes LED qui se rechargent au contact du soleil par le biais de cellules solaires (elles permettent également de stocker l’énergie), ces lampes trendy offrent la possibilité de faire des économies d’énergie, mais aussi de faire un geste pour la nature. Elles sont écologiques et 100 % recyclables. Deux très bonnes nouvelles pour les éco-conscients (et ceux qui sentent qu’il est nécessaire de le devenir). Deux petites piles sont fournies à l’achat et il n’est pas nécessaire de les remplacer pendant toute la durée de vie du Jar.

 

Pour l’instant, le Consol Jar a tout bon. Il est joli, il est écolo et il est disponible à Maurice (même si le prix peut freiner un peu quand on ne pense pas aux économies d’énergie). Ces lampes sont facilement transportables et peuvent parfaitement trouver leur place dans le jardin. Elles n’ont pas peur de la pluie… même si elles préfèrent nettement les rayons du soleil. Ça leur fait des étincelles de bonheur. Mais qu’en est-il de l’autonomie ? Ce serait dommage de se retrouver dans le noir, avant que ce ne soit le moment, lors d’un dîner en amoureux à la lueur de ces lampes.

 

Nicholas Wiehe rassure. Six heures de bronzette et le Jar peut illuminer pendant six à douze heures (pour les modèles les plus récents). Et elles ont quelle durée de vie ces petites merveilles ? Environ trois ans (la garantie ne dure qu’un an) si on l’utilise tous les jours pendant de longues heures : «500 utilisations après chaque recharge.» Ce n’est pas mal. Surtout que le Consol Jar est 100 % recyclable.

 

Mais quand il ne vous illuminera plus, il sera impossible de le réparer (il faudra en acheter un autre). Mais il aura une autre vie. Un récipient pour vos tomates séchées ? Possible. Le fabuleux destin d’un bocal est souvent imprévisible.

 


 

Il était une fois…

 

 

C’est en 2011 que le Consol Jar a commencé à illuminer des familles. C’était en Afrique. L’entreprise Suntoy, avec l’aide de la compagnie sud-africaine Consol, leader africain dans l’industrie du verre, a cette année-là décidé d’en distribuer aux communautés sud-africaines qui étaient privées d’électricité. C’était un moyen de faire que ces familles puissent bénéficier d’une source de lumière gratuite et plus sûre que la lampe à pétrole ou la bougie. Le Consol Jar est, en grande partie, fabriquée à la main et sa confection permet donc la création d’emplois pour les habitants des quartiers pauvres de Soweto et d’Alexandra.

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