Publicité
11 mars 2014 18:03
Aucun doute, elle a été la personnalité la plus populaire de l’événement. Lors de l’ouverture officielle du Salon du livre, jeudi dernier, on a vu une Ségolène Royal rayonnante, marcher aux côtés de notre Premier ministre, Navin Ramgoolam. Tous deux faisaient le tour du Salon, suivis de près par les photographes. Puis, la dame est allée à la rencontre du public lors d’une conférence sur son nouveau livre.
À ce moment-là, nombreux sont ceux qui voulaient en savoir plus sur la prochaine étape de carrière de Ségolène Royal, ancienne conseillère du président François Mitterrand, membre du Parti socialiste, mais aussi candidate battue à l’élection présidentielle de 2007. Mais elle est catégorique : «Je ne parlerai pas de politique.»
De politique, il ne sera donc pas question, mais de misogynie dans le monde de la politique, oui. «C’est très incrusté. La politique pour les femmes est très dure, même s’il y a de belles déclarations. Les défauts des femmes politiques sont souvent mis sous une loupe grossissante (…) Mais je ne suis pas du tout dans la posture de la femme victimisée», dit-elle.
Lors de sa conférence, Ségolène Royal a aussi souligné le courage des grandes figures évoquées dans son ouvrage, à savoir Nelson Mandela, Sœur Emmanuelle et François Mitterrand. Elle a également fait mention d’une citation de Paulo Coelho, que lui aurait fait parvenir un certain Navin Ramgoolam après sa défaite à l’élection présidentielle. Ségolène Royal a, entre autres, salué la mise sur pied du Salon du livre qui «transmet le goût de la lecture et le goût du livre-objet», dit-elle.
Après la conférence, place à l’interminable séance de dédicaces où, tout sourire, Ségolène Royal a même consacré un petit bout de son temps à chaque personne venue lui demander un petit autographe. Plus d’une heure plus tard, la file d’attente était toujours aussi longue. Et en une journée, tout un stock de livres de la politicienne s’est épuisé.
Publicité