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13 octobre 2014 06:48
Ils sont plus que jamais dans un fighting mood. Eh oui ! Dans quelques jours, ils seront quelque 23 810 élèves à prendre part aux examens du Certificate of Primary Education (CPE), une épreuve à laquelle ils se sont préparés depuis leur entrée en primaire. Souvent redoutés par les enfants qui y participent et leurs parents, ces examens, qui débutent ce mardi avec le papier de français prendront fin le vendredi 17 octobre. Cette année, les examens ont été avancés d’une semaine en raison des célébrations de Divali et les résultats sont prévus pour le 4 ou le 5 décembre.
Depuis le début du troisième trimestre, les choses se sont accélérées pour les élèves. Entre les leçons et les révisions à la maison, ils se sont préparés afin de mettre toutes les chances de leur côté. Chez les Carver, à Souillac, c’est Mégane qui s’apprête à se jeter à l’eau. À 11 ans, celle qui fréquente l’école primaire de Tyack se sent plus que jamais d’attaque.
À deux jours du début des examens, la petite se sent plutôt légère : «Je vais bien et je me sens normale. Je pense que je vais bien travailler puisque j’ai bien révisé.» Sa maman Christine est tout aussi confiante. À la maison, elle veille personnellement à ce que Mégane fasse tous ses devoirs et révise bien ses leçons. «Je suis persuadée que tout va bien se passer. On travaille beaucoup ensemble à la maison et elle est prête. Nous sommes tous un peu stressés, mais nous croyons en elle», explique Christine Carver.
Si ce sont les enfants qui doivent faire face aux papiers d’examens, il faut dire que les parents sont tout aussi stressés par cette épreuve. Rizwanah Ismaël en sait quelque chose. Il y a deux ans, c’était son aîné qui avait pris part aux examens du CPE, et cette année, c’est au tour de Zayn, dix ans. Pour cette jeune maman, c’est une étape sans aucun doute difficile pour un enfant. Une épreuve, dit-elle, un peu trop lourde pour leurs épaules : «C’est le système qui nous stresse. J’ai confiance en mon fils et je suis sûre qu’il va bien travailler.» Zayn, qui fréquente la Step Ahead Primary School, redoute, lui, le papier de sciences, une matière qu’il n’affectionne pas vraiment, contrairement aux mathématiques. Cependant, pour décrocher le collège de son cœur, le St Esprit, le petit compte bien mettre toutes les chances de son côté. «On révise à l’école et à la maison. Avec tout ça, ça devrait bien se passer», dit-il, en avouant avoir tout de même un peu peur de cette épreuve.
Jarel prend ce qui l’attend plutôt à la cool. «Je ne veux que des A+», dit-il d’emblée. Quand il n’est pas à ses leçons, c’est à la maison avec son papa qu’il fait ses révisions. «Il met toujours une musique en sourdine quand il révise. C’est sa manière à lui de réviser», raconte Jennifer, sa maman. Et visiblement, ça marche puisque, dit-elle, son fils est un très bon élève. Du coup, chez les Matombé, pas de stress par rapport à ces examens. Quoique… «Une maman s’inquiète toujours, même si elle ne le montre pas. En tant que mère, nous avons toujours une petite crainte, mais je sais qu’il fera de son mieux», souligne-t-elle.
Réussir, voilà tout ce qu’espèrent ces 23 810 élèves pour qui les prochains jours s’annoncent mouvementés.
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