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David Marmel : «À travers la finale de Mrs World, Maurice aura une visibilité internationale»

31 mars 2014

Parlez-nous des organisations que vous gérez ?

 

Je dois prendre depuis le début. Tout a commencé en 1976, quand j’ai créé Mrs America. Tous les concours qui existaient dans le monde à cette époque ne permettaient pas à une femme mariée de concourir. Dans mon pays, il y avait alors 80 millions de jeunes femmes mariées et aucune d’elles n’avait le droit de participer à un concours de beauté. Ce n’était pas bien, même si les femmes mariées, sinon la plupart d’entre elles, sont les piliers de leur famille, celles qui gèrent tout à la maison, qui s’occupent des enfants, qui, dans bien des cas, travaillent et sont même chefs d’entreprises. 

Elles sont nombreuses à être sur tous les fronts à la fois – au bureau, à la maison, avec les enfants –, tout en étant belles et complètement féminines. Aujourd’hui, dans certains pays, il y a des femmes qui sont Premiers ministres et, je prédis que le prochain président des États-Unis sera une femme. Je crois en la femme. Je crois en la femme mariée, épanouie, complète. 

C’est ainsi que j’ai décidé, après le concours Mrs America, de créer Mrs World en 1983.  

 

Quelle est la particularité de ce concours de beauté comparé aux autres ?

 

C’est une plate-forme pour permettre aux femmes mariées d’avoir accès à un concours de beauté afin qu’elles y partagent ce qu’elles sont. C’est-à-dire des femmes fortes, debout, capables d’allier la féminité à leurs nombreuses autres occupations. C’est cela la richesse de ce concours : de voir des femmes mariées de divers horizons, de divers milieux, de plusieurs secteurs professionnels, se côtoyer et partager leur vie de femmes. 

 

Quelle est la différence entre celles qui participent à «Miss World» et celles qui se tournent vers le concours «Mrs World» ?

 

Mrs World s’adresse, comme son nom l’indique, aux femmes mariées. Plus que la beauté physique, ce concours cible la beauté de l’âme. La Mrs World a souvent une famille, un ou des enfants. Et pour nous, ce sont là des qualités qui permettent à une femme d’avoir une autre vision de la vie. 

Lors du concours, des femmes du monde entier se côtoient. Elles viennent toutes avec leur histoire, leur vécu, leur culture et elles partagent leurs expériences de femmes dans leur pays respectif. Les participantes ont toutes des points en commun. Elles ont des enfants, veulent toutes assurer leur avenir et sont très souvent prêtes à se battre pour y arriver. Souvent, ces femmes s’engagent pour défendre la cause des enfants car elles savent ce que c’est que de voir souffrir un enfant. Ce sont autant de choses qui font la force de ces femmes.

 

Quel est le rôle d’une «Mrs World» ?

 

Comme elle s’y connaît et comme elle vit cette réalité, la Mrs World est celle qui défend la famille parce qu’elle sait ce que c’est. Elle défend aussi et s’engage dans des causes en faveur des enfants car, souvent, elle est elle-même maman. Mais il ne faut pas oublier qu’une Mrs World est aussi l’ambassadrice de son pays et elle véhiculera ainsi l’image de la femme forte, complète et épanouie de son pays partout ailleurs.  

 

Pourquoi avoir choisi Maurice pour accueillir la finale de cette compétition ?

 

Je ne connaissais pas l’île. Mais j’ai été séduit par le paysage, le climat et le calme. Je remercie vivement Prakash Ramdhun et Lady Bacha, de l’organisation Mrs Mauritius, de m’avoir approché.

 

Qu’est-ce que cela apportera à notre île ?

 

Une telle finale, c’est plus de 80 pays participants. Ce qui fait que Maurice va accueillir des femmes venant du monde entier, de même que la presse internationale. À travers la finale de Mrs World, Maurice aura une visibilité internationale. Le monde verra vos beaux paysages, vos belles femmes, vos traditions, vos cultures, vos richesses. Et, le temps d’une finale, l’île sera une plate-forme de beauté.

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