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Décès de Pankaj Udhas : cette voix d’or qui a marqué les Mauriciens

Triste. C’est la signification de son surnom (Udhas), mais c’est aussi le sentiment qui anime tous ses fans du monde entier depuis qu’ils ont appris sa mort. À Maurice également, le décès de ce chanteur indien qui a révolutionné le monde du ghazal avec ses inoubliables hits comme Chitti Ayee Hai (La Lettre est Arrivée) n’a pas laissé de marbre. Le chanteur de ghazal mauricien Bilal Lalmohamed et le directeur d’Immedia, Rama Poonoonasmy, qui ont côtoyé personnellement ce grand artiste, témoignent.

«C’est une très grande perte pour le monde de la musique, principalement du ghazal.» Cette phrase émise par Bilal Lalmohamed reflète le sentiment de presque tous ceux qui ont été frappés par la nouvelle tragique du légendaire Pankaj Udhas, décédé à l’âge de 72 ans le 26 février des suites d’un cancer. Notre compatriote mauricien, qui a eu la chance de côtoyer personnellement l’interprète de Jiye To Jiye, nous parle de la perte d’un artiste hors du commun : «Après Jagjit Singh, c’est un autre maestro du ghazal qui s’est éteint et c’est une grande perte pour le monde de la musique. Pankaj Udhas est celui qui, d’une certaine façon, a révolutionné le monde du ghazal avec son style bien à lui. Il y avait une grande sensibilité, de l’émotion intense et ses ghazals faisaient même pleurer des gens. La chanson Chitti Ayee Hai a fait verser bien des larmes. Il y avait beaucoup de souffrance dans ses chansons et sa voix dégageait une vraie tristesse.»

 

Bilal Lalmohamed, qui reprend souvent dans ses représentations des chansons de son artiste favori, nous confie que celui-ci est resté un homme humble et très terre-à-terre malgré son succès : «J’ai eu l’occasion de rencontrer Pankaj Udhas à deux reprises, une à la Réunion et l’autre, lors de son concert chez nous. Ce qui m’a marqué chez ce grand artiste, c’était qu’il était tout le temps bien chic et portait des habits bien élégants. Néanmoins, il était très sympathique et est resté simple malgré sa popularité.»

 

C’est cette simplicité qui a aussi marqué le directeur d’Immedia, Rama Poonoosamy, qui se remémore ses beaux souvenirs en compagnie de cet artiste légendaire : «Pankaj Udhas est un resté un homme affable et très convivial malgré son succès. Ce que je retiens de cet artiste qui nous a donné de beaux ghazals comme Chandi Jaisa Rang Tera ou encore Chitti Ayee Hai, c'est qu’il avait toujours son harmonium à portée de main. Immedia a organisé deux concerts en 1996 avec Pankaj Udhas ; deux événements mémorables. Il avait une prestance inégalable sur scène et était très apprécié par son public. Son départ laisse un vide irremplaçable dans le monde de la musique et dans les cœurs de ses fans.»