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24 novembre 2022 03:18
«J'ai beaucoup de souvenirs autour de cette grande fête du foot. J'ai des souvenirs de Coupes du monde qui datent de très longtemps. Je me souviens notamment de matchs qu'on suivait à la radio. On n'avait pas la télé. Je me rappelle particulièrement de la Coupe du monde de 1966 quand l'Angleterre avait gagné. J'avais vécu cela à travers la radio. Je me souviens aussi de celle au Mexique où le Brésil avait gagné. J'avais aussi suivi cela à la radio. Par la suite, on a eu la télévision. C'était nouveau et c'était en noir et blanc. Je me rappelle une édition du mondial où Maurice ne diffusait que quelques matchs. Je me souviens aussi d'une finale entre l'Allemagne et la Hollande, où l'Allemagne avait gagné. On vivait la Coupe du monde avec beaucoup d'amis autour de nous. Cette fête du foot a le pouvoir de réunir plusieurs personnes. On se retrouve presque comme dans un stade avec chacun qui supporte son équipe. C'est la force de cet événement. On a tendance à penser que c'est l'affaire des hommes mais moi, je constate qu'il y a aussi beaucoup de femmes qui s'y intéressent. C'est l'affaire de tout le monde. Bien souvent, ce sont les femmes qui sont les premières à acheter des T-shirts, par exemple. Pour cette année, je vais essayer autant que possible de suivre les matchs, d'autant que les horaires sont abordables. J'ai toujours supporté le Brésil et puis, il y a ces deux équipes qu'on suit tous ici : la France et l'Angleterre, parce que nous regardons souvent ces joueurs en action. Pourquoi pas une finale Angleterre vs France pour cette année ?»
«Je me souviens particulièrement d'une Coupe du monde qui m'a marqué. J'étais encore enfant. Le Brésil était en finale. Je ne comprenais pas encore le foot mais je me souviens très bien de ce mondial. C'était au Japon. Je me rappelle de mon père François qui était passionné par le match et puis de lui super heureux car le Brésil avait gagné. Puis, j'ai eu la chance de suivre différentes Coupes du monde à travers les albums que mon père collectionnait de 1972 à 2014. C'est devenu compliqué pour lui de continuer parce que maintenant, tout est digitalisé et ça coûte cher aussi. Mon papa et moi sommes de grands fans du Brésil, avec un petit faible pour l'Angleterre et pour la France. J'ai été déçu d'apprendre que Roberto Firmino ne fait pas partie de la sélection brésilienne. Mais il y a de bons joueurs. Ils ont tous fait leurs preuves. J'ai aussi un autre bon souvenir d'une Coupe du monde quand l'Angleterre jouait pour une troisième place contre l'Uruguay. Ce sont de bons souvenirs. Durant le dernier mondial, j'étais impliqué dans une tournée avec d'autres artistes dans plusieurs régions de l'île. La tradition veut que je vais voir les matchs avec mon papa mais je pense que je vais aussi trouver l'occasion d’aller dans des clubs. Cette année, je vais donc privilégier les moments en famille. Je pense à une finale entre le Brésil et la Belgique, et je vois aussi l'Argentine et la Croatie.»
«Ce sera la fête à la maison. Nous sommes une famille qui adore le football, alors nous avons planifié des match viewings avec nos amis. On a déjà voté un budget par rapport à cela. Le football est le seul getaway en ce moment. Nous sommes des new parents et les sorties sont très limitées, alors nous passons nos week-ends à apprécier les matchs et là, avec la Coupe du monde, ce sont des moments encore plus précieux. Nous allons supporter l'Angleterre. Nous avons même un drapeau de 5mx3m. Nous suivons le foot anglais et c’est beaucoup plus familier pour nous. Nous comptons regarder tous les matchs et nous mettrons à profit tablette et téléphone. It’s always on the go si nous ne sommes pas à la maison.»
«Je vais vivre cette Coupe du monde entre potes. J'ai des amis qui supportent différentes équipes. Certains sont pour le Brésil et d'autres supportent l'Angleterre ou encore l'Espagne. Moi, je soutiens l'équipe de France. C'est en famille et entre amis qu'on va vivre ce moment. C'est important parce que, pour moi, la Coupe du monde rassemble. Et je vais terminer avec un : ‘‘Allez la France !’’»
«Mon époux Phil ne regarde jamais le foot. Lui, c’est le golf ! Mais peut-être qu'il suivra l'équipe de France. Pour la dernière Coupe du monde, on était en France et on s'était déplacés pour aller voir la finale sur grand écran à Rouen. Il y avait une ambiance de folie et après le match, c'était énorme. Pour l'édition de cette année, ce sera sans doute quelques matchs seulement...»
«Pour moi, la Coupe du monde est une célébration. C'est festif. Après tout ce qu'on a vécu ces dernières années, je pense que le foot peut nous permettre de vivre un bon moment. Le sport permet toujours de se sentir humain. Le foot n'a ni barrière, ni religion, ni race ; c'est rassembleur, même si chacun peut avoir un coup de cœur différent. La Coupe du monde aide à cela, à créer une effervescence. J'ai toujours soutenu l’Italie mais malheureusement, l'équipe sera absente de cette Coupe du monde. J'aime bien aussi l'Espagne.»
«Cette année, je vais vivre la Coupe du monde différemment. Je suis loin de ma famille. Je me retrouve en France pour le badminton. Je m'entraîne et je joue pour un club sur Paris. Ce sera donc une atmosphère différente. Je serai aussi en compétition mais je ferai de mon mieux pour suivre les matchs. C'est un méga event qui aura des milliers de viewers. J'ai toujours aimé le jeu du Brésil et je vais aussi suivre l'Angleterre, comme je suis fan de la Premier League.»
«Les souvenirs de la Coupe du monde me ramènent à mon enfance. Mes parents étaient au bas de l'échelle. On n'avait pas beaucoup de moyens, ce qui fait qu'on n'avait pas de télé. Mais je retiens un match de foot entre l'Argentine et le Brésil, et Diego Maradona jouait. Je revois mon père nous parler de ce grand joueur. Je me souviens que c'était tard le soir mais je ne me souviens pas si c'était une finale. Je me rappelle toutefois de la fascination que suscitait en nous Maradona. Ça m'a marqué. La Coupe du monde nous permettait, à mon père, ma soeur et moi, de nous réunir. Ma mère, elle, ne connaît pas grand-chose au football. J'ai un petit faible pour l'Angleterre parce qu'à Maurice, on suit de très près le foot anglais. J'aimerais bien que l'Angleterre fasse un beau parcours dans la Coupe du monde cette année.»
«Pour moi, la Coupe du monde, c'est quelque chose de très important. Il y a du beau spectacle et on peut également apprécier la qualité de jeu de différents joueurs et différents pays avec chacun qui apporte sa culture du foot. Ce qui rend cette compétition très spéciale et particulière. Je me souviens particulièrement de la Coupe du monde de 2014 et de la demi-finale que j'avais suivie en famille. C'était entre le Brésil et l'Allemagne, et le Brésil avait perdu. Ça m'a marqué. Cette année, c'est entre amis et avec la famille que je vais soutenir le Brésil... La Coupe du monde crée une vraie ferveur...»
«L'Afrique du Sud avait accueilli la 19e édition de la Coupe du monde en 2010, du 11 juin au 11 juillet. C’était une première pour un pays africain d’abriter la compétition. Pour cette grand-messe du football mondial, tous les grands joueurs étaient présents. Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, Andrés Iniesta, Thomas Müller, Mesut Özil, Diego Forlán, Wesley Sneijder, Bastian Schweinsteiger, Ricardo Kaká et bien d’autres. Le but d’Andrés Iniesta en prolongation reste un beau moment. Waka Waka était la chanson officielle de la compétition. This time for Africa, why not this time for an African country in 2022 ?»
«La Coupe du monde est un moment de ralliement et de fête dans la famille. L'ambiance s'annonce intéressante car Mariette, mon épouse, soutient le Brésil, Louis l’Argentine, Antoine et moi la France. À noter que mes trois garçons sont des grands amateurs de football et ont tous intégré l'AFN, l’Académie de Football du Nord, de Joe Tshupula. François, qui est en France actuellement, malgré ses études très prenantes, tape dans la balle dès que l'occasion se présente. Louis, 8 ans, a déjà commencé son entraînement à raison de deux fois par semaine. Quant à Antoine, le plus passionné, il compte carrément en faire son métier. D'ailleurs, il a été identifié par un club français pour un essai à Paris au début de l'année prochaine et a été sélectionné pour jouer en sélection nationale de U17. La Coupe du monde de 1998 restera gravée dans ma mémoire car j'étais étudiant en France, pays organisateur et vainqueur. C’est d’ailleurs pendant l’été 1998 que j’ai rencontré Sylvain Molon, le frère de Mariette, qui, quelques mois plus tard, allait me présenter sa sœur. La suite, vous la connaissez… Autant vous dire que le foot occupe une place importante dans la famille. Même si on reproche souvent au football d’être devenu un sport très lucratif, c’est quand même le sport des gens modestes et qui véhicule des valeurs intéressantes car c’est un jeu collectif où l’esprit d’équipe est primordial. D’ailleurs, rares sont les super stars qui sont issues de familles aisées : Zidane, Messi, Ronaldo ou encore Sadio Mané. La Coupe du monde, c'est aussi un moment pour se retrouver avec les amis et les voisins. J’espère que cela mettra du baume au cœur des Mauriciens par les temps compliqués que le pays traverse...»
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