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25 mai 2015 10:16
Sa vie s’apparente, dit-elle, à un véritable conte de fées. Pourtant, à sa naissance, la vie ne lui a pas fait de cadeau. Diana Onezime, 27 ans, s’est retrouvée à l’âge de 4 ans et demi à SOS Village de Beau-Bassin. Issue, dit-elle, d’une «famille à problème», elle ne se souvient pas dans quelles circonstances elle a atterri dans cette maison d’accueil.
«Mais peu importe», lâche-t-elle, car se retrouver au sein de cet organisme a été la plus belle chose qui lui soit arrivée : «SOS Village m’a sauvée !» Et elle n’a jamais voulu en savoir plus sur comment et pourquoi elle a été séparée de ses parents.
Si aujourd’hui, elle mène la vie qu’elle a toujours souhaité, c’est grâce à tout ce qu’elle a reçu durant son enfance et son adolescence en ces lieux qui l’ont vu grandir. C’est d’ailleurs avec beaucoup d’amour qu’elle parle de SOS Village : «C’est ma maison, mon foyer. C’est ici que j’ai appris tout ce que je sais…»
Les yeux pétillants, le sourire aux lèvres, elle n’a que des bons souvenirs des années passées dans ce village pas comme les autres : «J’y ai été heureuse. Je n’ai jamais manqué de rien. Ici, j’ai eu des frères et des sœurs, des enfants qui, comme moi, se sont retrouvés ici, à devoir faire face à la vie, à devoir grandir loin de leurs parents biologiques.» La plus belle chose qui lui soit arrivée en débarquant dans l’institution de Beau-Bassin, raconte-t-elle, c’est sa rencontre avec Berla Ramen. Et elle l’a tout de suite appelée maman : «Elle est ma plus belle rencontre. Avec elle, j’ai appris la vie. Avec elle, j’ai appris tout ce qu’il faut savoir pour bien tenir une maison, j’ai appris les relations humaines et j’ai surtout appris l’amour.»
Entre elles, c’est une belle histoire. «Quand je la regarde, je suis très fière de ce qu’elle est devenue», nous dit Berla, cette maman SOS à plein-temps, qui, depuis plus de 20 ans, assure ce rôle qui lui est cher : «J’ai été maman d’une trentaine d’enfants qui sont tous venus avec leurs problèmes. Certains s’en sont sortis, d’autres non.» Dans cette bataille face à la vie et ses épreuves, il est beaucoup question de volonté. Et Diana, précise Berla, en avait. «Elle a été régulière dans ses études et a toujours été une fille rigoureuse et disciplinée», souligne-t-elle.
Scolarisée jusqu’en Form IV au collège New Devton où elle a fait son cycle secondaire, Diana se rappelle de tout ce qu’elle a vécu dans la maison no 5. Elle y a joué, découvert et expérimenté des choses de la vie pendant 14 ans. Aujourd’hui, elle est éducatrice, employée à l’école maternelle du village. «Dans la vie, il faut se fixer des objectifs et c’est pareil pour tout le monde. Il faut tout simplement savoir résister aux tentations et tracer son chemin», dit la jeune femme.
Elle est aujourd’hui heureuse avec son fils Tyron, 2 ans, son époux Jonathan, sa mère Berla et sa grande famille de SOS Village, qui restera à jamais sa plus belle histoire, son beau conte de fées !
«On a toujours besoin de mamans et de sponsors pour nous aider à faire tourner le village afin d’accueillir des enfants et leur donner la chance de s’épanouir. Alors aidez-nous dans notre mission», déclare Marjorie Maniacara. Cette dernière fait partie de ceux et celles qui ont à cœur SOS Villages. Pour plus d’infos, vous pouvez vous renseigner au numéro suivant : 467 8450.
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