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4 novembre 2021 15:25
Une pluie de lumière. Une petite parenthèse de bien-être en cette période d’incertitude, au moment même où la Covid-19, avec ses mauvaises nouvelles, continue de tenir le pays en haleine. Mais aussi... des lueurs d’espoir. Pour que chaque petite flamme qui illuminera le ciel mauricien dans le cadre de la fête de Divali – célébration pour rendre hommage à la déesse Luxmi et qui souligne la victoire du bien sur le mal ce jeudi 4 novembre – chasse les mauvaises ondes, portée par des prières et des douceurs empreintes de symbolisme.
Rendez-vous incontournable de l’année pour la communauté hindoue mais aussi pour tous les Mauriciens, Divali rime avec partage, fraternité et amour, et guide vers un chemin de lumière loin de l’obscurité et de la négativité. C’est donc avec beaucoup d’énergie positive que les coeurs se préparent à la fête de la lumière. Chez les Kistnen, par exemple, la célébration de cette année sera riche en émotion. «Divali pou vreman spesial sa lane-la kar lane dernier nou ti an dey. Seki rann li pli diferan ek inportan seki mo bann pros ek kamarad se bann reskape de Covid... Donk, sa lane-la, mo pou esey selebre an fami ek profit bien de mo bann pros. Mo swet ki la limier iliminn nou la vi ek ekler nou sime ver la reusit», nous confie Jason Kistnen pour qui les préparatifs vont bon train en attendant jeudi. Bien évidemment, sa maison brillera de mille feux et les douceurs de cette fête magique orneront sa table à manger.
La bonne humeur sera aussi présente chez Dona Charun. Pour elle, cette journée très particulière sera sous le signe du rassemblement, certes, en phase avec les gestes barrières. «Cette fête est toujours spéciale. Comme c’est une fête de partage, je vais donc retrouver mes proches, amis et voisins pour leur offrir des gâteaux. On va aussi prier pour que la pandémie disparaisse», confie la jeune femme qui, comme beaucoup de Mauriciens actuellement, s’attelle à faire briller sa maison en attendant d’accueillir les lumières de Divali.
Pour plusieurs familles, cette célébration est aussi une occasion de faire naître des étincelles dans les yeux des autres, à travers le partage des gâteaux. Pour Dravish Ramanah, c’est la dimension du partage qui fait qu’il adore Divali. «Étant la victoire du bien contre le mal, c’est une fête que ma famille et moi, nous ne manquons jamais. Bien avant le jour de la fête, on nettoie notre maison de fond en comble. Le jour J, on se lève tôt et on prépare des gâteaux tous ensemble. On fait ensuite nos prières avant d’aller en offrir à nos proches, voisins et amis. Le soir, on illumine notre maison avec des lampes. Divali étant la fête du partage, elle nous permet de nous rapprocher de nos amis des autres communautés et de leur faire plaisir en leur offrant des gâteaux qu’ils pourront savourer», nous confie le jeune homme qui, à l’approche de sa fête préférée, a le coeur rempli de lueurs d’espoir...
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