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25 octobre 2021 14:07
Cette vaccination qui ne fait pas l'unanimité : «Le Public Health England (PHE) Covid-19 Vaccine Surveillance Report estime que 112 300 décès et 24 702 000 infections ont été évités par la vaccination jusqu'au 27 août en Grande-Bretagne. De plus, 230 800 hospitalisations ont été évitées grâce aux vaccins chez les plus de 45 ans jusqu’au 5 septembre. Le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies indique que le risque de mortalité chez les non-vaccinés est de 11 fois plus que chez les vaccinés par la variante Delta. Les personnes vulnérables ayant des comorbidités comme les receveurs de greffe sous des médicaments immunosuppresseurs, les personnes ayant des maladies rénales et les personnes en dialyse sont à haut risque d'avoir une infection à la Covid-19 sévère qui nécessite une hospitalisation. Une étude canadienne de l’Ontario Renal Network suggère que les patients dialysés ont quatre fois plus de risques de mortalité à cause de la Covid-19.»
Sur le plan local : «À Maurice, plus de 80 % de la population adulte a été vaccinée et depuis récemment, les moins de 18 ans ont accès au vaccin. Pour le reste de la population, en consultant leur médecin et si le vaccin n'est pas contre-indiqué dans leur cas, il est conseillé de mettre toutes les chances de son côté, de se protéger et d'offrir une protection maximale aux personnes vulnérables. Avec les mesures prises par les autorités et la rigueur des Frontliners mauriciens, il est donc finalement possible de retrouver ses proches ou encore de se rendre sur les plages de l’île, entre autres activités.»
La 3e dose, avis du médecin : «Une étude du COV-BOOST Trial indique qu’une booster dose des vaccins Covid-19 est généralement bien tolérée et fournit une augmentation substantielle des réponses immunitaires induites par le vaccin. Alors, le Joint Committee on Vaccination and Immunisation (JCVI) suggère qu’il est préférable de s'assurer que la protection est maintenue à un niveau élevé, tout au long des mois d'hiver chez les adultes qui sont plus vulnérables à la Covid-19 sévère. Ce même comité recommande une préférence pour le vaccin Pfizer-BioNTech comme troisième dose booster qui produit une forte réponse immunitaire, quel que soit le produit utilisé durant les doses principales. Dans les cas où les vaccins à ARN messager ne peuvent pas être proposés, par exemple en raison de contre-indications, la vaccination avec le vaccin AstraZeneca peut être envisagée pour ceux qui ont reçu le vaccin AstraZeneca auparavant.»
Le virus dans les prochains mois : «Avec les levées des restrictions et une augmentation de mixité sociale et de contacts sociaux, il est estimé qu'au cours de l'hiver 2021 à 2022, le SRAS-CoV2 co-circulera avec d'autres virus respiratoires, y compris le virus de la grippe saisonnière. Les virus de la grippe saisonnière et du SRAS-CoV-2 ont le potentiel d'accentuer considérablement les pressions hivernales sur le système hospitalier. Une étude, le ComFluCov, indique que la co-administration des vaccins contre la grippe et la Covid-19 est généralement bien tolérée, sans réduction de la réponse immunitaire à l'un ou l'autre des vaccins. À noter que les vaccins approuvés en Grande-Bretagne sont Moderna, Oxford/AstraZeneca, Pfizer BioNTech et Janssen.»
Entre peur et hésitations : «Plusieurs études ont démontré que les vaccins sont efficaces à prévenir l'infection. Outre l’efficacité contre la Covid-19, le vaccin propose un avantage supplémentaire, notamment un risque réduit de transmettre le virus, selon une étude de l’Université d’Oxford. Une étude similaire de l’Université d’Umeå en Suède, publiée le 11 octobre 2021, propose que la vaccination est primordiale non seulement pour la protection mais aussi pour diminuer la transmission, particulièrement au sein de la famille qui est un environnement à haut risque de transmission. Ces preuves concrètes ont alors poussé plusieurs pays à exiger un certificat de vaccination dans certains lieux, surtout les endroits clos.»
Vacciné et positif : «Il est effectivement possible de contracter le virus, même si on est vaccinés ayant reçu les deux doses recommandées, selon les vaccins. Dépendant du vaccin reçu en premier, la booster dose peut être administrée et cela peut se faire normalement quatre semaines après une infection. Mais, comme je l'ai souligné, ça dépend du vaccin. La booster dose, en soit, se fait à six mois après avoir reçu la deuxième dose. Une personne vaccinée qui a contracté le virus a déjà, en plus de ses deux doses de vaccins déjà administrées, des anticorps de Covid, suite à son infection. Une troisième dose, dans ce cas, peut attendre.»
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