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13 juin 2016 12:12
Il est anéanti depuis le décès tragique de son fils Vagish, âgé de 4ansseulement. Dans sa douleur, Sachin Shamloll, un policier, ne cesse de se poser des questions sur les circonstances de ce drame qui a coûté la vie à son enfant et à trois autres personnes. «Pourquoi les passagers ne portaient-ils pas de gilets de sauvetage ? Le bateau était-il bien équipé afin de parer à toute éventualité ? Si ce n’est pas le cas, les responsables doivent rendre des comptes», lâche-t-il, entre colère et tristesse, alors que ses collègues tentent de le consoler.
Chez son ex-épouse à Laventure, des centaines de personnes rassemblées dans la cour et venues témoigner leurs sympathies à la famille, ont le visage marqué par une immense tristesse. Des cris de douleur provenant de la pièce où le corps du petit garçon est exposé arrachent des larmes à ceux présents. La mère du garçonnet, qui se trouvait avec ce dernier au moment de la tragédie, est prostrée sur elle-même et ne souhaite pas parler de sa souffrance.
Àen croire l’entourage de la famille, le petit Vagish était un petit garçon rempli d’énergie comme tous les enfants de son âge. «On le voyait jouer dans la cour de son grand-père. Il était toujours très jovial et hyperactif. C’est triste ce qui lui est arrivé. C’est très dur pour ses parents surtout», confie un proche sous le couvert de l’anonymat.
Sachin Ramloll explique, lui, qu’il n’était pas au courant de cette sortie à l’île-aux-Cerfs. «C’est après le drame que je l’ai su», confie celui qui se battait pour obtenir la garde de son fils. «Je me suis séparé de sa mère il y a huit mois. Depuis, je me bats pour avoir sa garde. Aujourd’hui, j’ai tout perdu. Vagish était mon unique enfant. C’était un petit garçon formidable.»Désormais, il ne veut qu’une chose : «Que justice soit rendue à mon fils et aux autres victimes.»
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