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Éducation et philanthropie : Le cri du coeur de neuf étudiants de l’Université des Mascareignes

17 novembre 2014

De gauche à droite : Fabrice Julie, Finlay François et Brian Laviolette, des jeunes qui comptent sur votre soutien.

Ils sont jeunes et déterminés à poursuivre leurs études tertiaires malgré les obstacles qui s’érigent devant eux. Résolus à se battre, ces neuf étudiants en première année en génie électrique et informatique industrielle à l’Université des Mascareignes ont décidé de mettre toutes les chances de leur côté. Leurs noms : Finlay François de Cité Vallijee, Christophe Jean de Mahébourg, Brian Laviolette de Curepipe, Fabrice Julie et Ahmad Quirin de Stanley, Ritshie Bégué de Tranquebar, Yann Gopee de Lallmatie, Billy Guillaume de Quatre-Bornes et Downah Vunit de Piton.

 


Issus d’un milieu modeste, certains d’entre eux ont déjà payé la totalité des frais pour leurs deux semestres d’études au coût de Rs 45 000. D’autres, qui doivent encore trouver la moitié de cette somme, cumulent de petits boulots çà et là. Mais là où ça se corse le plus, c’est qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter des ordinateurs portables, outils indispensables dans la filière qu’ils ont choisie.

 


«À l’université, nous utilisons les ordinateurs que le campus mettent à notre disposition. Mais à la maison, nous n’avons pas d’ordinateurs pour pouvoir compléter nos devoirs. Du coup, on a du retard sur les autres étudiants. Nous avons besoin de cette mobilité que de pouvoir travailler à la maison», explique Finlay François qui s’est fait le porte-parole de ses camarades. Âgé de 24 ans, cet habitant de Cité Vallijee fait appel aux firmes privées et aux gens de bonne volonté pour qu’ils leur viennent en aide. «Nous savons que certaines firmes renouvellent leurs matériels informatiques. Si elles ont des ordinateurs portables et qu’elles ne les utilisent plus, on leur demande de nous aider. Nous lançons le même appel au citoyen lambda», lance le jeune homme dont le père est aide-camionneur de profession et la mère, femme de chambre.

 


«Je suis fils unique et ma mère est seule à financer mes études car mon père est décédé. Elle travaille comme cleaner dans un restaurant et ne gagne pas beaucoup. Elle ne peut pas prendre un ordinateur portable même à crédit, car son salaire est très bas. Nous nous sommes également renseignés auprès des banques pour un prêt, mais le taux d’intérêt est trop fort. Idem dans les magasins qui commercialisent des ordinateurs portables», soutient, pour sa part, Brian Laviolette qui, comme ses camarades, rêvent de compléter ses études universitaires et, par la même occasion, s’affranchir de sa condition.

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