Publicité
10 octobre 2022 19:26
C’est donc votre première venue à Maurice ?
Oui mais je connais pas mal l’île Maurice pour avoir bossé avec des artistes mauriciens comme Dagger Killa (Enkouraz tomem) et Negro Pou Lavi (sur l’album New World People), et j’apprécie beaucoup la musique des grands de chez vous, comme Kaya ou Ras Natty Baby, tout en suivant des amis artistes plus jeunes comme Natty Gong et Blakkayo. Je sens qu’il y a toujours de bonnes vibes avec les Mauriciens.
Votre venue chez nous donnera-t-elle lieu à des collaborations, en plus du festival ?
Pour le moment, il n’y a rien de prévu. En même temps, se déplacer pour un festival aussi grand que le Reggae Donn Sa ne se résume pas à monter sur scène et chanter. Il est aussi énormément question d’échanges avec d’autres artistes, sous plusieurs formes. Et je suis impatient de les rencontrer, tout autant que le public.
Justement, un petit mot pour vos fans mauriciens ?
Comme je vous l’ai dit plus haut, il y a toujours des good vibes avec les frères et sœurs de Maurice. Et je pense que c’est un reflet du mental des Mauriciens en général. Donc, ne changez pas, restez comme vous êtes !
Qu’allez-vous nous proposer lors du festival ?
Je vais d’abord proposer ce que j’ai l’habitude de proposer dans mes shows, soit mes morceaux connus ainsi que d’autres plus récents et un ou deux titres à venir (voir plus bas). Et puis, on ne sait pas, peut-être qu’il y aura des surprises au programme (rires). Tout va dépendre du public aussi mais on m’a dit que vous êtes chauds les frères et sœurs de l’île Maurice (rires).
Comment se porte le reggae/dance-hall en Guadeloupe et en France ?
En Guadeloupe, il y a pas mal d’artistes de reggae mais on trouve plus des artistes hip-hop et dance-hall, des musiques beaucoup plus tendance dans le pays. En France, le reggae et le dance-hall se portent tous les deux bien ; il y a des festivals, entre autres. Et justement, je pense qu’il faut remercier mes deux amis et confrères qui seront aussi présents pour le Festival Reggae Donn Sa car ce sont des aînés, ceux qui ont labouré le terrain pour que le reggae/dance-hall francophone soit ce qu’il est aujourd’hui. C’est-à-dire en bonne forme. Le reggae français est la forme de cette musique la plus répandue après le reggae jamaïcain, tout comme le nombre de festivals de reggae en France, qui vient tout juste après les USA. C’est très positif et cela montre à nouveau le côté fédérateur de cette musique.
Nous sommes en pleine période de reprises un peu partout dans le monde après les confinements, avec les musiciens qui ont repris le chemin des festivals…
Oui, aussi, mais j’ai beaucoup positivé lors des confinements. J’étais chez ma femme en Suisse et nous étions confinés avec, vous le devinez bien, un peu d’angoisse par rapport à la situation dans le monde à l’époque. Mais j’en ai profité pour me ressourcer, que ce soit artistiquement ou concernant ma relation avec ma famille. Loin des tournées, des festivals après un bon moment, on s’est retrouvés, notamment autour d’un bon repas ; je me suis même retrouvé à prendre du plaisir à faire à manger !
Et maintenant que les affaires ont repris, quels sont vos projets ?
Après plusieurs singles et collaborations ces dernières années, je mets des touches finales à mon nouvel album qui, si tout se passe bien, sortira vers fin janvier prochain ; il y aura notamment un featuring de Lord Kossity dessus…
Et concernant des projets éventuels avec des artistes mauriciens ?
(Rires) Oh, l’album est quasiment fini mais, bien sûr, tout peut arriver (rires). S’il y a des collaborations prochaines, je pense que ce sera plus pour des remix, des singles ou sur les albums de ces artistes.
Retour en force pour la grand-messe du reggae à Maurice. Donc, le samedi 5 novembre, vous aurez droit non seulement à la prestation de Tiwony mais aussi à celles des artistes francophones Pierpoljak et Daddy Morry. N’oubliez pas non plus ceux d’ici, avec des noms connus comme OSB, The Prophecy, Captain Hooligan, Ras Zen et Lion Vibe. Billets en vente à Rs 600 et Rs 1 000 (VIP) aux endroits suivants : DJ Beat (Rose-Hill), Dhanny Music (Port-Louis), Deejay Music (Rose-Hill), Ti lakaz (Tranquebar), Raja Music (Flacq), Metro Music (Grand-Baie), Master Sound (Bambous), Meli Melo (Curepipe), Prêt à manger (Curepipe) et dans les magasins City Sport. Pour plus d’infos, appelez le 5256 4047.
Publicité