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Fête de l’Indépendance : dessine-moi une île Maurice meilleure

9 mars 2020

Béryl Trupin, magicienne : «Que toute la jeunesse mauricienne puisse avoir accès à l’art»

 

«Notre île est en de nombreux points magique. Tant par la diversité qu’elle offre au niveau des cultures et religions que par le relief incroyable de sa nature luxuriante. Mais s’il y a une chose que j’aimerais améliorer à Maurice, c’est faire en sorte que les enfants et toute la jeunesse mauricienne puissent avoir accès à l’art, notamment à la découverte de l’art magique. La magie est encore peu connue du public mauricien et je suis convaincue que l’art est un formidable outil qui est propice au développement de la confiance, la discipline et la détermination chez un jeune.»

 

Hans Dax, Make-up Artist : «Plus de flyovers»

 

«Si j’avais la possibilité de changer quelque chose pour rendre la vie plus agréable dans notre petite île, je ferais plus des flyovers. Cela permettrait de décongestionner le trafic et de se rendre à destination plus facilement et rapidement.»

 

Sweetie Ramlagun-Law, styliste : «Creating cancer awareness programmes»

 

«“A simple understanding of the power of kindness can change your country...” If I have to do something for my country, it would be – together with a group of people – creating cancer awareness programmes. Cancer has become a leading cause of death worldwide. It is important to help people recognise the early signs and symptoms of cancer thus enabling them to seek treatment.»

 

Jason Lily, artiste : «Amelior manier nou tret lanatir»

 

«Moris, mo ti pou kontan mo fier de twa. Fier de twa kouma mo mama fier de mwa. Pourtan, to-mem later mama kot mo’nn ne, me nou ti kapav an tan ki popilasion, amelior nou relasion ant diferan klas, kouler ek kalite. Parski zordi, larzan ek stati ki koz an premie. Amelior manier nou tret lanatir, ki nou form parti, trouv plis letan pou bann zanfan olie dir ki zot pa bon, viv ek exprim nou bann valer, olie kras lor valer nou prosin, met le respe ek la zantiyes an avan, parski malez nouri afors nou dezimaniz nou prosin, nou konpatriot kouma nou.»

 

Martine Fong, animatrice de radio et organisatrice d’événements : «Des formations pour le personnel qui accompagne les victimes»

 

«Pour améliorer la vie sur notre île, j’aurais construit un peu plus de centres pour aider les femmes battues, avec l’accompagnement psychologique et traumatique après des violences. Je suis aussi pour un système de fast track au niveau judiciaire pour privilégier les cas de violences domestiques. Et je souhaite aussi plus de formations et d’encadrement pour le personnel qui accompagne les victimes et les enfants qui ont subi ce traumatisme. Et pour finir, je suis pour des projets divers dans différents secteurs d’activités pour la réinsertion de ces femmes.»

 

Fayed Outim, travailleur social : «C’est inacceptable qu’il y ait toujours des enfants qui souffrent de la faim»

 

«D’après moi, afin d’améliorer les conditions de vie des Mauriciens, il serait bien d’implémenter le concept des Restos Du Cœur dans différentes régions de l’île, notamment en offrant de la nourriture et un abri aux plus démunis. Il serait bien aussi d’offrir des aides financières aux ONG, par exemple, en leur aidant à hauteur de 60 % par les fonds de CSR et les 40 % restants en faisant appel à la générosité des Mauriciens. En 2020, il est inacceptable qu’il y ait toujours des enfants et même des bébés qui souffrent de la faim ou qui n’ont pas de toit. Pour moi, il est inconcevable qu’un enfant aille à l’école le ventre vide. Il y a trop de familles ouvrières qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts à chaque fin de moi et la classe moyenne disparaît au fil du temps. Il ne faut pas oublier que l’île Maurice est classée dans le Top 50 des pays les plus chers par le magazine CEOWorld. Il faut donc que l’État mauricien fasse quelque chose pour soulager ceux qui souffrent au quotidien.»

 


 

Un 12 mars en toute sobriété

 

Covid-19 oblige, la fête de l’Indépendance, cette année, se fera dans la sobriété. Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, qui tenait une conférence de presse durant la semaine écoulée, a ainsi évoqué la déclinaison du président sud-africain Cyril Ramaphosa de venir à Maurice comme l’invité des célébrations nationales. «Chief Guest finn fer mwa kone ki li pe bizin report so State Visit. Pou ena an konsiderasion le Covid-19 donk ki surtou ki lekonomi pou bien afekte ek kontigne afekte. Ek nou, gouvernman, finn deside redwir bann depans de l’État. Dan sa kontex-la, selebrasion de la fête de l’Indépendance pou fer dan la sobriete. Le Garden Party finn anile. Le banquet traditionnel finn anile. Le 12 mars pou ena la fête protocolaire ek enn fet kiltirel pou mintenir, me pa pou ena fe dartifis», a souligné le chef d’État. Le thème des célébrations du 52e anniversaire de l’Indépendance de Maurice et du 28e anniversaire depuis son accession au statut de République est Lanatir Nou Lavenir. La cérémonie protocolaire, suivie d’un spectacle culturel, se tiendra au Champ-de-Mars, à Port-Louis, à partir de 18 heures. La nature sera donc au cœur de ces célébrations. Il y aura, cette année, une grande nouveauté : la participation du groupe de séga tambour Chagos pendant les festivités.

 

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