Publicité
31 mai 2015 14:32
La chanteuse avec sa mère Floryse.
«C’est une force de la nature !» C’est ainsi que Laura Beg décrit d’emblée sa mère Floryse, 54 ans. Ce sont les premiers mots qui lui viennent en tête lorsqu’on lui demande de nous la décrire. Elle ne peut passer sur ses traits physiques dont elle a hérités, précise-t-elle : «On se ressemble beaucoup.» Ou encore sur son sourire et sa gentillesse, entre autres qualités. Puis elle remonte à sa petite enfance : «J’avais 3 ans quand mon père François est décédé et durant toutes les années suivant cette épreuve, j’ai pu voir ma mère se donner corps et âme pour ses enfants.»
Pour toutes ces raisons, elle a développé pour elle une grande admiration : «Nous sommes des complices, des amies. Bref, nous sommes tout cela à la fois.» Au fil des années, au fil des événements de la vie, bons ou mauvais, Laura Beg en a fait son exemple : «Elle est devenue mon guide, mon modèle.»
Aujourd’hui, avec tous ces enseignements, elle fait tout pour être une bonne maman pour Ian, ce petit bonhomme qui est venu bouleverser sa vie il y a trois ans : «Dès que je l’ai vu pour la première, dès que je l’ai tenu pour la première dans mes bras, j’ai compris la lourde responsabilité d’être une maman.» Si aujourd’hui, tout se passe bien avec son petit, c’est bien évidemment grâce à son époux Alain qui fait tout pour son foyer. Mais c’est aussi et surtout grâce à Floryse.
À tout moment, pour un conseil ou un avis, sa maman, qui a toujours été fière d’elle, qu’il s’agisse de ses accomplissements ou encore dans ses choix, répond toujours présente : «Elle est l’épaule sur laquelle je peux toujours me reposer.» Floryse a toujours été là pour elle : ses débuts dans le show-biz, son ascension, son mariage ou encore la naissance de son enfant. Et c’est sur cet amour qui n’a jamais été assombri par le moindre petit nuage que Laura Beg – qui se fait un devoir d’être une mère à temps plein pour son fils malgré son emploi du temps trépidant d’artiste – avance tout en faisant ses armes dans son rôle de mère : «Même si Ian est encore tout petit, je n’hésite pas à faire montre d’autorité pour qu’il sache qu’il y a des limites à ne pas franchir.»
Désormais, elle se fera un devoir de bien gâter sa mère, car, dit-elle, elle le mérite. Depuis petite, ce jour spécial dédié à la maman est un véritable hommage qu’on rend aux femmes fortes : «Je me souviens surtout d’un dimanche de fête des Mères quand j’étais petite et que je lui avais offert une chanson, Maman ma plus jolie chanson, le titre d’Annie Cordy.»
Une chanson, confie-t-elle, qu’elle dédie aujourd’hui encore à son «tout», son «moi», de qui elle tient aujourd’hui sa détermination et qui, comme elle, est une force de la nature.
Ashvin avec sa mère Shandra et son frère.
Il n’y a pas à en discuter. Sa mère, Shandra, 62 ans, et lui partagent beaucoup de choses en commun. Lui en est convaincu, même si la principale concernée aime dire le contraire. «Ma maman que j’appelle Foffy, n’arrête pas de me dire : ‘‘Ton père et toi, vous êtes pareils, fouf !”», nous confie Sanjeet Boolell, le benjamin d’Arvin Boolell, ex-ministre des Affaires étrangères et membre du PTr. «Je ne partage absolument pas son avis. Ma mère et moi, nous nous ressemblons sur plusieurs points, surtout en ce qu’il s’agit de nos caractères», ajoute le jeune styliste.
Sa relation avec sa mère est faite de plein de petites choses : «Nous nous entendons très bien. Elle est ma meilleure amie et se plaint parfois que je lui manque, car à cause du travail, nous ne nous voyons pas tous les jours.» S’il y a bien une chose à laquelle ils ne dérogent jamais : c’est leur dîner ou déjeuner hebdomadaire : «On se fait un devoir de répondre à ce rendez-vous chaque semaine.»
Quand il lui lance un SOS, sa mère est toujours là pour l’épauler : «Elle m’aide beaucoup avec le business. Elle a toujours raison et elle est tout pour moi. Elle m’a toujours soutenu même dans les moments les plus difficiles.»
Quand il parle de sa mère, Sanjeet ne peut s’empêcher de se rappeler de son enfance : «C’est une personne qui nous a élevés, mon frère et moi, presque toute seule.» Aujourd’hui, bien qu’il soit un jeune homme, sa relation est toujours intacte, voire plus intense : «Mon cœur bat plus vite à chaque fois que je pense à elle. Elle est une battante. Comme beaucoup d’autres mamans, elle est passée par plusieurs épreuves qui l’ont rendue plus forte.»
Admiratif, Sanjeet dit apprendre toujours de nouvelles choses sur la personnalité de sa mère : «Elle n’arrête pas de me surprendre. C’est une bonne vivante et une femme spontanée. D’ailleurs, elle m’envoie souvent par e-mail des dictons, des inner self daily inspirations pour bien commencer la journée.»
Pour le styliste, sa mère est aussi un role model : «Ma mère m’a enseigné ‘‘to always believe in yourself, love yourself, smile and always be good to people. If anyone or anything tries to cause you harm, walk away and look at a bigger picture of what life has to offer you. You don’t always have to fight back. The best way to fight back is to always believe in yourself. Always surround yourself with positivity and look at the brighter side of life’’.» Et comme il se retrouve parfaitement dans ces lignes, ce sont autant de raisons qui font dire à Sanjeet que sa mère et lui se ressemblent sur tous les points et qu’il n’y a pas à en discuter !
Le jeune homme avec sa mère Shenaz.
Mère et fils à la maison. Mère et fils au boulot. Chez les Omarjee, on bosse en famille. C’est donc dans les locaux d’Omarjee Holidays à Curepipe que Shenaz Omarjee et son fils Umarfarook, 26 ans, se côtoient au quotidien après s’être quittés plus tôt à la maison. «Effectivement, nous travaillons ensemble. C’est mon boss, mais ma mère est aussi ma source d’inspiration, car elle m’a appris à faire la distinction entre nos relations à la maison et celles qu’on doit avoir au bureau.
Quand il parle d’elle, Umarfarook dépeint une professionnelle qui lui a toujours enseigné les bonnes valeurs : «Au bureau, nous avons su délimiter les choses et quand nous travaillons, je sais que c’est mon boss au même titre que tous les employés.»
Quoi qu’il en soit, ente Shenaz la patronne et Shenaz la maman, il n’y a pas de grande distinction : «C’est une personne qui prône l’ouverture.» Que ce soit à la maison ou au bureau, sa maman privilégie toujours le dialogue. C’est ainsi qu’elle a toujours élevé Umarfarook : «Nous nous entendons très bien et entre nous, il y a beaucoup de respect.»
Même si, pour lui, la fête des Mères, c’est tous les jours, car il s’agit pour lui de remercier sa maman au quotidien pour ce qu’elle a fait pour lui et pour ce qu’elle continue toujours à faire, la journée d’aujourd’hui se déroulera en famille : «On sera autour d’un thé dans l’après-midi, avec les grands-parents, pour marquer l’événement.»
Comme chaque année, cette fête va lui faire remonter dans le temps pour se retrouver sur les bancs de l’école maternelle : «Je me souviens du tout premier cadeau que je lui avais offert. C’était quelque chose en terre que j’avais fait de mes mains et qui avait aussi été gravé. Je me rappelle très bien de ce moment, car ce jour-là, ma mère avait été très surprise.»
Depuis, chaque nouvelle fête est un nouveau souvenir qu’il aime partager avec son super boss de maman.
Publicité