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Hateefa Low Kom : mon aventure à Miss Earth au Vietnam

6 février 2024

Marathon, interview, défilé, des moments très intenses pour cette amoureuse de la nature et des animaux....

La voilà qui retrouve sa vingtaine de canards, ses six chats, ses deux chiens, sans oublier ses poules. Mais dans ses valises, il y a pas mal de beaux souvenirs. C’est ce qu’a vécu la Mauricienne Hateefa Low Kom, 26 ans, au concours Miss Earth, dont la finale s’est tenue au Vietnam le 22 décembre, après une série d’activités qui ont débuté le 27 novembre pour les 86 participantes. C’est Drita Ziri, de l’Albanie, qui a finalement été couronnée pour l'édition 2023 de ce concours de beauté qui accorde une large place à l’écologie.

 

D’ailleurs, toutes les participantes ont dû bien faire leur dossier pour montrer et dire de façon convaincante leur engagement pour la nature avant de se plonger dans la finale. Incluant notre interlocutrice, qui a participé au concours Miss Eco International Mauritius en 2020, qu’elle a gagné. «Je pense que c’est ma mère qui m’a transmis cet amour de la nature. Chez moi, c’est grand, il y a beaucoup d’arbres fruitiers, de plantes et d’animaux. Et toute petite, j’ai commencé à m’occuper de poussins, et puis, c’étaient des chats, des chiens errants, des poules, des canards. Et j’ai voulu, par la suite, devenir vétérinaire, pour finalement tomber dans l’informatique, qui est un domaine passionnant», nous dit l’habitante de Rivière-du-Rempart, qui est aussi une passionnée d’animation japonaise et d’espagnol.  

 

Mais elle n’a pu se rendre à la finale en mars 2021 en Egypte, à cause du confinement et de la Covid-19. Mais cette fois, elle a eu plus de chance : le 7 octobre 2023, elle a été sacrée Miss Earth Mauritius. Concours où elle a mis en avant le thème Reconnect, Love, Protect, en plus de faire plusieurs défilés et autres photoshoots. Puis, elle a dû se préparer vit vit pour aller au Vietnam. «J’ai dû apprendre pas mal sur le make-up et les communication skills : jai été coachée par Chetan Boodhoo, et ma sœur et ma mère m’ont aidée à confectionner des vêtements.»

 

Marathon

 

Armée de sa détermination et de ses robes, la voici sur place pour défendre farouchement nos couleurs : «La première chose qui m'a frappée, ce sont les membres du jury qui nous suivaient partout. Pour chaque activité, chaque soirée, ils vous jugeaint sur votre apparence, votre comportement. Et pour les 86 candidates, dont plusieurs sont devenues des amies, c’était 3-4 heures de sommeil par jour. Au programme, il y avait la visite des temples, des universités, et même un marathon – le  Ho Chi Minh City International Marathon 2023 – avec des milliers de participants. Et c’est grâce à tout ça que j’ai découvert à quel point ce pays est beau», poursuit Hateefa.

 

Et entre tout cela, il y avait aussi des interviews avec le jury, où elle a notamment parlé des jeunes et de l’environnement, de son advocacy Reconnect, Love, Protect. Elle a même fait partie d’un travail collectif avec des candidates du continent africain, où elles ont parlé de déforestation et de la jeunesse qui doit se reconnecter à la nature. Puis est venu le jour J. «C'était rapide ! Nous nous sommes exprimés et avons défilé assez rapidement, en maillot de bain, robes, etc., vu le nombre de candidats. Mais nous étions toutes bien préparées, car en plus de toutes nos activités, nous avions pas mal répété pour les chorégraphies de cette finale.» 

 

Si Hateefa n'a pas remporté le concours (elle s'est arrêtée à la demi-finale), il semble qu’elle a tout de même beaucoup gagné ! «C’était toute une aventure qui a beaucoup développé ma personnalité, m’a rendue plus sûre de moi et m’a confortée dans mon désir d’œuvrer pour la nature et l’écologie.» Bref, une vraie miss de la planète Earth !  

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