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15 mars 2021 14:25
Après le bilan financier catastrophique mais prévisible de 2020 - Rs 14,6 m de pertes enregistrées -, le Mauritius Turf Club, ou plutôt le Mauritius Turf Club Sports & Leisure Ltd (MTCSL) comme il sera dorénavant appelé, comptait sur un rapide retour aux affaires pour se refaire une santé, mais il semblerait que tout doit être à présent repensé. Car il est évident que la priorité gouvernementale demeure à ce stade la santé publique et toute autre considération se retrouve reléguée au second plan.
En attendant le coup d’envoi, tout comme ce fut le cas en 2020, il s’agit de parer au plus urgent, à savoir le bien-être des chevaux. Il va sans dire que l’expérience de l’année dernière sera un atout non-négligeable pour les entraîneurs, surtout en ce qu’il s’agit de l’ajustement de la nourriture des coursiers qui étaient déjà à un stade avancé de leur préparation. Reste que la situation est rendue plus complexe cette année du fait notamment des zones dites «à risque» et où se trouve le centre Guy Desmarais (Floréal), véritable plaque tournante de l’industrie hippique.
«Le Club multiplie les démarches pour l’obtention des Work Access Permits (WAPs) mais il faut composer avec les restrictions imposées par le gouvernement. Comme la circulation est limitée à l’intérieur des circonscriptions 15, 16 & 17, on ne peut que mobiliser les palefreniers et employés qui résident dans la localité. Ce n’est pas une mince affaire», nous confie une source à l’intérieur du Club.
Pour l’heure, l’entraînement tourne au ralenti car seulement l’alimentation des coursiers et la marche sont autorisées, que ce soit à Port-Louis ou à Floréal. A ce titre, il faut dire que l’absence des WAPs complique la tâche des entraîneurs mais on s’attend à des progrès à ce niveau en début de semaine prochaine. En 2020, le confinement avait duré 70 jours. Au sein de la communauté hippique, on croise les doigts pour ne pas revivre pareille situation.
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