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Hope : sept ans de dévouement

8 février 2015

Rooben Armoogum, secrétaire général de l’association Hope.

Venir en aide aux personnes défavorisées, leur permettre de retrouver la joie de vivre, les orienter vers un avenir meilleur. Tel est l’objectif du groupe Hope depuis sept ans déjà. «L’idée m’est venue car je sors moi-même d’une famille très pauvre. Je sais très bien ce que c’est que de vivre dans l’extrême pauvreté. Aujourd’hui, j’ai comme objectif de les aider à avancer dans la vie, à s’épanouir pour des lendemains  meilleurs. Nous venons surtout en aide aux personnes issues des poches de pauvreté et aux enfants qui souffrent d’abus afin qu’ils deviennent de bons citoyens», explique Rooben Armoogum, secrétaire général de l’association.

 


Au fil des années, d’autres personnes se sont joints à la cause. «Nous sommes neuf membres au niveau du comité et une quinzaine de bénévoles nous viennent en aide pour les journées d’activités», précise-t-il. Des activités culturelles sont organisées, par exemple des spectacles de danse sur des thèmes d’actualité tels que le racisme, la drogue et la maltraitance. D’autres animations sont destinées aux adolescents de 11 à 14 ans, «afin de développer l’esprit d’initiative en les encourageant à faire des projets dès leur plus jeune âge», explique Rooben Armoogum.

 


L’ONG intervient à ce jour auprès de 180 bénéficiaires du sud de l’île, notamment à Mahébourg, Beau-Vallon, Cité-La-Chaux et Cité-Saint-Hubert. Quid des projets pour 2015 ? Cette année, annonce le secrétaire général, «dans un premier temps, nous comptons initier les enfants à l’agriculture. Nous leur offrirons une plante afin de leur apprendre à être responsable». L’association espère également acquérir un terrain où les enfants et adolescents pourront s’adonner à des activités variées.

 


En mars, Hope a prévu d’organiser un déjeuner, une distribution de vêtements à Pointe-Jérôme et un bilan de santé gratuit pour ses bénéficiaires. «Nous voulons qu’ils soient en forme pour mieux avancer dans la vie», avance Rooben Armoogum. Et d’ajouter : «Ma satisfaction personnelle, c’est surtout de voir que certains enfants réussissent brillamment à l’école. On récolte ce qu’on l’on a semé.»

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