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Il y a un an, Pritish Meethoo, 2 ans, meurt brûlé sous son lit : Le cœur de ses parents saigne toujours

17 août 2016

Le couple Meethoo et son fils aîné Parish sont encore marqués par la disparition tragique de Pritish.

Le temps ne cicatrise pas toutes les blessures. Comme celles des Meethoo de Laventure. Hier, samedi 13 août, les membres de cette famille ont commémoré un triste événement. Cela fait un an que Rajoo et Diksha ont perdu leur fils Pritish, 2 ans, dans l’incendie de leur maison. Ils ont organisé une séance de prière spéciale hier après-midi dans leur nouvelle demeure à Laventure, pour le repos de son âme.

 

Une année plus tôt, soit le 13 août 2015, c’est l’impensable qui s’est produit à Bon-Accueil. La famille Meethoo perd un fils dans l’incendie de sa maison de location. Parish, 5 ans, le frère aîné de la victime, a, lui, pu être sauvé des flammes. Ce jour-là, Rajoo tente en vain de porter secours au petit Pritish. Son épouse, enceinte à l’époque, faisait la lessive dans l’arrière-cour. Elle n’a également rien pu faire.

 

Depuis, sa vie et celle de sa famille ont volé en éclats. «Mo leker ankor touzour fer mal», lance Diksha un an après ce terrible malheur. La douleur, son sentiment d’impuissance au moment du drame, elle vit toujours avec. «C’était dur de l’entendre pleurer sans rien pouvoir faire pour le sauver», lâche-t-elle.

 

Le petit Pritish, la joie de vivre de son entourage, aurait fêté ses 3 ans le 7 février. «Le plus dur, c’est le vide laissé par notre fils. Il n’est plus là physiquement, mais il occupe une place très importante dans nos cœurs et dans nos pensées», confie Rajoo. À chaque fois qu’il regarde sa motocyclette, il pense aux nombreuses virées qu’il faisait avec son fils qui adorait les deux-roues.

 

Aujourd’hui, avec l’arrivée du petit Tarun, qui va souffler sa première bougie le mercredi 17 août, la famille a retrouvé un peu le sourire. Bien que la douleur soit toujours là.

 

Suivant le drame, toute l’île s’est montrée solidaire pour venir en aide aux Meethoo. Le gouvernement leur a aussi apporté son soutien en leur fournissant des matéraux pour la construction d’une maison sur un terrain familial – il leur manque toutefois un point d’eau qu’ils attendent depuis neuf mois. D’autres particuliers sont également intervenus pour aider les Meethoo sur le plan financier.

 

Malgré tout, la douleur est omniprésente, mais les parents de Pritish s’accrochent pour leurs deux autres enfants, Parish et Tarun.

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