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8 septembre 2014 03:54
Dans son cœur d’adolescent, les envies se bousculent. Il rêve d’ailleurs de rencontres et de bonheur. Loïc Chavagnan a 15 ans et il est un garçon comme les autres. Il se découvre et il apprivoise la vie un peu plus chaque jour. Mais cet aîné d’une famille de trois enfants doit faire très attention à ne pas se faire mal aux bras au quotidien. Il ne peut pas se laver le dos ou encore monter à bicyclette. Pourtant, il voudrait tant faire tournoyer un deux-roues, sentir le vent dans ses cheveux et se laisser porter par la vitesse. «Je pourrai tout faire après mon opération», confie-t-il. Il est né avec une maladie rare. Il est, selon ses parents, le seul cas à Maurice. Et même si l’intervention sera lourde et qu’il a un peu peur, il s’accroche à l’espoir d’être enfin «normal».
Loïc est, en effet, né avec une malformation. Un congenital webbing of elbow/cubital pterygium qui l’empêchait, à la naissance, de bouger les avant-bras qui restaient, en quelque sorte, «collés» à la partie supérieure du bras. Depuis sa naissance, il a été suivi dans un hôpital local. «On nous a assuré que, lorsqu’un médecin étranger viendrait à Maurice pour ce type d’opération, on serait prévenu. On a attendu en vain», confie sa maman.
Les années ont passé, puis les Chavagnan ont décidé d’envoyer Loïc en France pour une série de tests et de soins. Les médecins lui ont conseillé d’y retourner pour l’opération – la reconstruction de ses deux coudes – quand il aurait complété sa croissance. Néanmoins, comme la situation empire, les parents de Loïc se voient dans l’obligation d’avancer l’intervention qui coûtera 50 000 euros (environ Rs 2 032 000 – sans compter les frais des billets d’avion, de l’hébergement, des médicaments et de la rééducation, entre autres). Si lors de leur premier voyage en France, ils avaient demandé l’aide financière du ministère de la Santé à travers le Fond de Solidarité, elle leur avait été refusée ; le board de médecins estimant que l’intervention pouvait avoir lieu à Maurice.
Aujourd’hui, les choses n’ont pas vraiment changé. Néanmoins, le ministère de la Santé souhaite rencontrer la famille suite à notre demande d’informations (voir hors-texte). Pour l’instant, Loïc a besoin d’aide. Alors, il compte sur vous. Pour en apprendre plus sur sa maladie et/ou pour contacter sa famille, cliquez sur le lien suivant : https://www.facebook.com/LoiChavagnan.net.
En route vers une solution
Elle ne sera pas forcément celle que souhaite la famille. Mais c’est un début. Si les Chavagnan veulent que Loïc se fasse opérer en France, le ministère de la Santé ne peut garantir une aide financière. «Il y a des conditions très spécifiques pour toucher cet argent. Si l’intervention peut se faire à Maurice, nous ne pouvons pas avancer cette somme. Elle est destinée aux cas où les opérations sont impraticables à Maurice», a confié une source autorisée du ministère de la Santé. Néanmoins, une rencontre est prévue avec un responsable de l’hôpital où Loïc avait des rendez-vous réguliers jusqu’à son retour de France : «La famille viendra avec tous les documents, les rapports médicaux, les scans, entre autres. Et elle pourra discuter avec le médecin.»
La quinquagénaire prie nuit et jour pour trouver sa guérison.
Cette habitante de Riche-Mare, âgée de 51 ans, cherche désespérément une aide financière pour qu’elle puisse reprendre un semblant de vie normale. L’état de santé de Marie Paule Brette, qui souffre du lupus depuis plus de vingt ans, s’est détérioré au fil des années. Cette maladie chronique survient lorsque le système immunitaire s’attaque aux cellules de l’organisme et les détruit. Elle peut toucher de nombreuses parties du corps, dont les articulations, la peau, les reins et le cœur.
En outre de cette maladie, la quinquagénaire souffre également d’un cancer qui lui a fait perdre ses cheveux et son cuir chevelu. Elle doit se faire opérer d’urgence. Pour cette intervention chirurgicale, qui doit se faire dans une clinique privée, les frais médicaux s’élèvent à Rs 300 000. Afin de réunir cette somme, Marie Paule Brette lance un pressant appel à l’habituelle générosité des Mauriciens pour lui venir en aide.
«Aidez-moi à vaincre mon cancer. Je n’arrive plus à dormir car je souffre trop. Je ne peux porter de casquette, encore moins une perruque, car je n’ai plus de cuir chevelu. Je dois, en permanence, porter des pansements», se lamente-t-elle.
De surcroît, son état de santé s’aggrave de jour en jour, dit-elle. «J’ai fait de la chimiothérapie à trois reprises l’année dernière. J’en ai aussi fait en mars, pendant sept jours. Outre la chimio, j’ai fait de la radiothérapie. J’attends une réponse pour la demande d’aide financière que j’ai faite au gouvernement, mais mon état de santé ne me permet pas d’attendre davantage. D’où mon appel à l’aide», explique-t-elle.
Ceux qui souhaitent apporter leur soutien financier à Marie Paule Brette peuvent le faire en entrant en contact avec elle sur le numéro suivant : 5978 8563.
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