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International Day of the African Child

25 juin 2015

Vidya Charan (au centre) a posé avec les gagnants du concours de slam.

La Journée internationale de l’enfant africain a été observée le mardi 16 juin. Cet événement spécial a lieu chaque année depuis 1991, en mémoire du soulèvement de Soweto en Afrique du Sud pendant l’apartheid en 1976.

 

La célébration de cette année est unique, car elle coïncide avec le 25e anniversaire de l’adoption de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant. En choisissant le thème, le comité a examiné les points de vue des enfants qui ont suggéré que celui-ci tourne autour du mariage des enfants. Par conséquent, le thème de la célébration de cette année, Accélérer nos efforts collectifs visant à mettre fin au mariage des enfants en Afrique, confirme la recommandation des enfants. L’appel du Comité d’action est donc d’augmenter et d’accélérer les efforts pour mettre fin à cette pratique.

 

L’incidence des grossesses chez les adolescentes a également été associé au mariage des enfants. Ainsi, à Maurice, les données disponibles montrent que la grossesse chez les adolescentes représente près de 10 % du total des naissances par an. Cela est une préoccupation majeure, car plus de complications sont associées à des naissances chez les moins de 20 ans.

 

La Mauritius Family Planning & Welfare Association (MFPWA) a célébré la Journée de l’enfant africain au Government Teachers Centre, à Quatre-Bornes. Près de 20 écoles ont participé à une compétition de slam réservée aux élèves de CPE, sur le thème Mo desid pou vinn enn zanfan responsab ek edike. Le premier prix a été remporté par Ashley Claire de l’école Eugene Dethise RCA à Belle-Rose, le deuxième prix est allé à Avish Mohun de l’école du gouvernement de Candos et le troisième prix à Own Chaton de l’école Jean Paul II RCA à Glen-Park, Vacoas. Le Prix spécial du jury a été décerné à Cristelle Nemorin de l’école du gouvernement de Bambous.

 

Lors de son allocution, la directrice de la MFPWA, Vidya Charan, a souligné l’importance d’instaurer une éducation sexuelle au plus vite. «Depuis janvier jusqu’à juin 2015, plus de 200 cas d’abus sexuels sur des enfants ont été enregistrés, dont 87 cas de teenage pregnancy», a-t-elle précisé.

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