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Jean-Marie Malepa : «Nou nepli sa ti Moris ki gayn bate la !»

Jean-Marie Malepa, président du Mauritius Paralympic Committee (MPC), est comme beaucoup de Mauriciens, dans l’attente d’un exploit des para-athlètes quadricolores lors de ces Jeux paralympiques de Paris. Le dirigeant mauricien a confiance dans les para-sportifs qui défendront les couleurs mauriciennes à partir de ce dimanche au Stade de France et espère qu'ils feront honneur au pays.

Comment se porte l’équipe mauricienne dans la capitale parisienne ?

 

Tout se passe bien au sein de l’équipe. Il n’y a pas de blessure. Les athlètes sont bien encadrés. Ils ont eu le temps de prendre leurs repères et s’entraînent, mangent et dorment sans aucun souci. Je tiens à remercier chaleureusement les entraîneurs, le docteur, le chef de mission et les autres membres du personnel qui assument pleinement leurs responsabilités.

 

Et l’ambiance au sein du groupe ?

 

Elle est très décontractée et très fusionnelle. On sent qu’il y a un véritable esprit d’équipe entre les para-athlètes, qui s’entraident. De plus, nous faisons tout notre possible pour leur permettre de ne pas ressentir la pression. Nous avons profité de ces quelques jours avant le début des compétitions pour permettre à la diaspora mauricienne de rencontrer les handisportifs au village et de mieux les connaître, car les Mauriciens vivant à l’étranger n’ont pas souvent cette chance. Ces rencontres, qui ont lieu en dehors des heures de repos et d’entraînement, font également beaucoup de bien à l’équipe.

 

C’est une semaine très chargée qui attend la délégation mauricienne. Dans quel état d’esprit sont les para-athlètes ?

 

Ils sont concentrés. Chaque handisportif sait ce qu'il a à faire, et de notre côté, nous ne leur mettons pas la pression. Le moment est venu pour eux de s’exprimer sur la piste, et nous espérons qu’ils nous feront vivre une semaine riche en émotions et en même temps historique pour le pays.

 

Quelles sont vos attentes ?

 

Loin de vouloir mettre la pression sur l’équipe, mais si nous avons des médaillés mondiaux, cela changerait complètement notre statut «Nu nepli sa ti Moris ki gayn bate la !» Nous avons les arguments pour viser le podium, et nous allons certainement tenter notre chance, sans pour autant annoncer la couleur, pour aller chercher cette première médaille paralympique que nous souhaitons tous.