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5 janvier 2015 18:28
Dans le cadre du traditionnel élan de solidarité du groupe La Sentinelle, 13 familles de Bolaram Lane, Pailles, et un groupe de jeunes provenant de familles en difficulté et qui sont pris en charge par le Mouvement pour le Progrès de Roche-Bois (MPRB), se retrouvent inscrits sur le plan d’aide du groupe de presse.
Vivant dans des conditions difficiles, ces familles, qui doivent lutter pour s’en sortir, ont ainsi bénéficié d’une distribution de vivres. Cette initiative coïncide avec l’intégration, dans le groupe La Sentinelle, du personnel attaché jusqu’ici à la compagnie MSM, après le rachat de celle-ci par le groupe. C’est donc en toute logique que cette opération a été menée par le personnel de Caractère Ltée, une société de La Sentinelle.
Les jeunes pris en charge par le MPRB – plate-forme qui milite pour l’amélioration de la vie des habitants de la localité de Roche-Bois – ont également bénéficié de la distribution de vivres. Areff Salauroo, directeur des ressources humaines de La Sentinelle, s’est dit impressionné par Zeness Lalimier, un service d’accompagnement scolaire destiné à des enfants âgés entre 6 et 15 ans, qui n’ont pu s’adapter au système scolaire conventionnel. À 16 ans, ces jeunes sont par la suite canalisés vers des centres de formation professionnels. Areff Salauroo a ainsi demandé à Edwige Sivanee, directrice du service d’accompagnement, de soumettre un projet afin que le groupe puisse arrêter le mode de collaboration qu’il se propose de mettre en place avec le MPRB.
Philippe Forget, le président exécutif du groupe La Sentinelle, a également participé activement à la distribution de vivres. Il se dit convaincu que la racine de la précarité des démunis de la société, c’est l’indifférence des autres et l’absence de voies d’avancement durables. Il a indiqué que ce n’est certainement pas une aide occasionnelle dont ont besoin les démunis, mais d’un véritable programme d’accompagnement capable de les sortir, une fois pour toutes, des affres de la pauvreté. Il trouve inquiétant que 46 ans après l’indépendance, le pays compte toujours, en son sein, beaucoup de cas d’extrême pauvreté, alors que le progrès général des autres est indéniable.
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