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L’ancienne Perse… en dansant

27 janvier 2016

Farima Berenji vous invite à découvrir cette ancienne civilisation, riche et belle.

Des histoires d’ailleurs. Des récits d’avant. De tellement loin que l’esprit a du mal à s’accrocher à ces temps anciens, à s’imaginer ce qui faisait battre le cœur de ceux et celles qui faisaient partie de ce monde révolu. Connaissez-vous l’ancienne Perse, un empire qui aurait existé vers le VIe siècle avant notre ère ? Vaguement, peut-être. Votre esprit vous y a guidé au gré des films tels que Prince of Persia, des jeux vidéo ou encore des livres. Des bribes d’informations glanées ça et là, des parfums songés, des rythmes rêvés et des légendes savamment composées de réel et d’imaginaire. De mythe et de réalité, on construit un monde qu’on ne connaîtra jamais… ou pas. Cette semaine, l’école de cirque Baraka Cirq a proposé de belles journées de découverte de l’ancienne Perse.

 

Farima Berenji, une Américano-Iranienne, dont le nom est connu et reconnu dans le monde des danses pratiquées dans l’ancienne Perse, était à Maurice pour quelques jours intenses : découverte de l’île (qu’elle visite pour la première fois), partage de cette culture magnifique qu’elle a appris avec assiduité pendant plusieurs années en Iran. Cette habitante de San-Francisco tente, de toutes les façons possibles, de partager sa passion pour cette culture, ses danses, son esprit, ses croyances et ses rites. Elle a lancé des troupes de danses persiennes au Canada, par exemple. Et même en Alaska !

 

Dance of the Soulà Maurice a été l’occasion pour ceux qui ont assisté aux formations proposées ces derniers jours de faire une immersion en soi et de libérer toutes les mauvaises énergies. De se connecter à sa nature profonde et à la nature, en un sens large. Un spectacle s’est tenu le vendredi 22 janvier, sorte de fusion entre les danses de l’ancienne Perse et les belles prestations du cirque. «Elles se marient bien. Les gestes des danses persiennes sont très gracieux»,explique la jeune femme.

 

Il existait trois principales catégories de danse qui étaient pratiquées dans l’ancienne Perse (de 5 000 à 6 000 danses !), nous explique Farima : les sacrées (en lien avec les Dieux et les rituels), les classiques (sorte d’ancêtres du ballet), les folkloriques (liées à la culture populaire et aux rituels). Toutes se vivaient en cercle, «ce qui représente l’univers», et s’inspiraient des mouvements de la faune et de la flore. D’où le lien profond avec la nature : «En ancienne Perse, on respectait la nature. Tout était fait afin de pouvoir être en harmonie avec son environnement. Les Perses étaient des adorateurs de la nature.»Pas de religion en tant que tel, mais un ensemble de croyances et de rites païens liés aux chamanismes…

 

C’est l’expression d’une manière d’exister, de vivre que Farima Berenji fait renaître à travers les danses à chaque prestation. Un moment d’éternité pris dans ces mouvements répétés depuis des millénaires : «C’est une façon de revivre une histoire lointaine, de s’attacher aux origines de notre monde actuel et de se recentrer.»Un retour sur soi en suivant les pas d’anciens mouvements du corps. Un retour sur le monde en se mouvant aux rythmes des tonalités perses. Ça vous intéresse ? Si Farima Berenji a déjà pris l’avion hier, samedi 23 janvier, pour rejoindre la Turquie, elle sera de retour dans l’île si elle sent qu’elle peut y faire passer sa passion.

 

En attendant, vous pouvez vous tourner vers le Baraka Cirq pour obtenir plus d’informations et/ou demander des formations concernant cette ancienne culture. Pour découvrir des histoires d’ailleurs, des récits d’avant…

 


 

En piste !

 

Si vous avez plus de 10 ans, que vous avez une bonne condition physique (la limite d’âge pour la danse aérienne est de 25 ans, mais si vous êtes en forme, vous pouvez tenter votre chance), lancez-vous. Les cours en acrobatie, en jonglerie, entre autres, sont dispensés à Coromandel. Pour en savoir plus, contactez Shaheen Saliahmohamed par courriel (barakacirq@gmail.com) ou à travers la page Facebookde Baraka Cirq.

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