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20 octobre 2015 17:18
Son cœur bat au rythme de celui de son fils. Car, tout son temps, tout son monde tourne autour de ce petit bout d’homme qui, depuis sa naissance, il y a 11 ans, n’a pas eu une existence tranquille. «Depuis bébé, il souffre de plusieurs complications», confie Farida Noorbacus, 42 ans, en regardant son fils Moozamir dans les yeux.
Alité, la tête lourde et de proportion anormale, les bras et les jambes repliés sur eux-mêmes, le garçonnet, le regard dans le vague, réagit à peine quand sa mère l’interpelle. «Il faut l’assister et l’aider dans tout ce qu’il fait. Trois jours après sa naissance, il a été opéré à la tête pour drainer l’eau qui s’y trouve. Depuis, il a subi cinq autres opérations au même endroit. Il a aussi subi une succession d’interventions pour dégager ses jambes et ses bras qui étaient disloqués», raconte Farida.
Elle vient d’apprendre qu’une nouvelle opération pourrait soulager son fils : «Mon enfant a déjà été pris en charge pour être traité en Inde. Plus il grandit, plus il doit être suivi, car ces membres se positionnent difficilement. On doit à nouveau se rendre dans la Grande Péninsule où une intervention aiderait à replacer ses jambes.»
Cette habitante de Plaine-des-Papayes, également maman d’Ilshad, 23 ans, également handicapé, est seule à élever ses enfants, son mari l’ayant, dit-elle, quittée. Farida dit avoir de l’argent de côté, mais que cela ne suffira pas pour lui permettre de se déplacer en Inde avec Moozamir : «J’ai enclenché toutes les démarches. Je suis en contact avec son médecin, mais plus mon enfant grandit, plus ce sera difficile pour lui. Alors, si une intervention peut l’aider, je suis prête à tout pour lui permettre d’aller mieux, c’est-à-dire que ses membres soient remis plus ou moins en place.»
Elle lance donc un appel de détresse et sollicite la générosité des Mauriciens. «Tout don est le bienvenu. Ceux qui veulent m’aider peuvent me contacter au 5908 2340», lâche Farida, les yeux plantés dans ceux de son fils malade.
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