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Le carême, «ce temps pour changer son cœur»

Beaucoup de Mauriciens se rendront à l’église, ce mercredi, pour l’imposition des cendres sur le front.

Cette semaine débute le carême catholique avec le Mercredi des cendres. Pour beaucoup, cette période est un temps très spécial qui mène vers la fête de Pâques.

C’est un cheminement… Un travail sur soi. Un temps pour se remettre en question, pour se repenser. Le carême catholique commence ce mercredi 26 février avec le Mercredi des cendres. Pour les chrétiens, le carême est un temps préparatoire à la fête de Pâques. Cette période qui dure 40 jours rime avec prière, pénitence et partage.

 

«La première phrase qu’on utilise quand on parle de carême, c’est changer vos cœurs. C’est dans l’évangile. Le carême, c’est un temps pour changer son cœur mais c’est aussi un temps pour changer les mentalités pour que nous avancions tous ensemble. Cette année, la lettre pastorale de l’évêque met en avant le mot ‘‘ensemble’’. Je souhaite que les Mauriciens prennent conscience du symbolisme et de l’importance de ce mot et que nous œuvrions tous pour que la paix règne dans nos familles et dans notre pays», confie le père Gérard Mongelard.

 

Chaque personne est appelée à vivre différemment le carême. Pour Florent Didier Marcel, il s’agit tout simplement de se regarder en face et de se poser des questions : «C’est une période de remise en question. En somme, on revoit notre vie, notre façon d’agir, de réfléchir, de parler, d’échanger et de partager avec les autres. Beaucoup de gens se concentrent sur le “sacrifice” : arrêter l’alcool, la cigarette ou plein de choses qu’ils font au quotidien et qu’ils considèrent comme étant ‘‘mal’’. Je ne suis pas contre cette idée mais j’aime le fait d’aller encore beaucoup plus loin, de ne pas s’arrêter à ce qu’on  mange ou à ce qu’on boit ou autre. Pour moi, c’est un temps où l’on se demande comment est-ce qu’on intègre la sincérité, l’amour, la compassion, la positivité et tout ce que nous a enseigné le Christ dans les Saintes écritures. En somme, c’est de se mêler de ses affaires ou encore d’éviter de dire du mal des gens à travers les palabres notamment. C’est aussi donner de ma personne, partager ce que je peux : temps, talent, mes petites mains, de l’argent, etc.»

 

C’est donc avec beaucoup de ferveur qu’il compte vivre ce temps spécial : «Je vais essayer de devenir une meilleure personne, d’enlever mes visières, de ne juger personne, de comprendre les autres et ce qu’ils traversent. Je vais aussi essayer de venir en aide, peu importe le moyen, car de nos jours, le simple fait d’écouter quelqu’un peut faire la différence. Je vais aussi pardonner à ceux qui m’ont fait du mal volontairement ou involontairement et faire la charité…»

 

Le carême va culminer avec la semaine sainte. Celle-ci commence avec le Dimanche des Rameaux (célébration de l’entrée solennelle du Christ à Jérusalem) et inclut le Jeudi saint (célébration de l’institution de l’eucharistie par le Christ), le Vendredi saint (célébration de la passion du Christ et de sa mort sur la croix) et s’achève avec la veillée pascale, pendant la nuit du Samedi saint au Dimanche de Pâques (jour par excellence du baptême et de l’eucharistie). La fête de Pâques sera célébrée cette année le dimanche  12 avril et c’est un moment de fête et de réjouissances où les chrétiens célèbrent la victoire de la vie sur la mort…

 


 

Pourquoi la date de Pâques (et donc du carême) change chaque année ?

 

Un peu d’histoire… Pourquoi la date de Pâques change chaque année ? C’est le concile de Nicée, en 325, qui a souhaité faire coïncider la célébration de la résurrection du Christ avec le retour du printemps, le premier dimanche suivant la pleine lune après l’équinoxe de printemps. Ainsi, de nombreuses fêtes païennes célébraient depuis longtemps déjà cette résurrection de la nature… Le calcul de cette date permet de déterminer non seulement le jour de Pâques mais aussi celui des nombreuses célébrations chrétiennes qui s’y réfèrent.

 


 

Mardi gras : autour d’une tradition

 

On le célébrera cette année le 25 février. Selon des traditions dans plusieurs pays, le Mardi gras est ce jour où l’on peut se permettre quelques excès, avant la période de pénitence  le lendemain, c’est-à-dire le «Mercredi des cendres». Le mot italien provient du latin «carnis levare» («ôter la viande»). Il fait référence aux derniers repas «gras» pris avant le carême (on parlait au XVIIIe siècle de «Dimanche gras» ou de «Lundi gras» avant Mardi gras). En ce jour, généralement jour de carnaval, donc, on s’autorise des comportements que l’on réprouve le reste de l’année : on mange beaucoup, on se déguise, on s’amuse au cœur même des villes, du moins dans celles qui ont érigé cette habitude populaire en tradition. Parmi les plus célèbres : le carnaval de Dunkerque, Venise, Cologne, Rio, mais aussi dans la plupart des communes de la Nouvelle-Orléans. à Maurice, des familles se retrouvent généralement  autour d’une table bien garnie.