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Le cri du cœur de Marco Pierre

3 novembre 2014

Cet habitant de Pointe-aux-Sables et les siens comptent sur les dons des Mauriciens pour pouvoir construire leur maison.

Un malheur n’arrive jamais seul. Ce n’est pas Marco Pierre qui nous dira le contraire. Cet habitant de Pointe-aux-Sables broie du noir au quotidien, dit-il. Tout commence en 2010, après un accident sur son lieu de travail. Marco, alors âgé de  44 ans, fait une grave chute et se fracture le genou droit. Le maçon est resté avec le membre plâtré pendant trois mois, avant de reprendre le travail.
 
«Je ne faisais que des travaux légers à cause de mon état de santé. Avec mes économies, j’ai acheté quelques briques, car mon épouse et moi devions, par la suite, construire notre maison au premier étage de celle de mes beaux-parents. Nous avons cinq enfants ; trois fils et deux filles. Nous avons également un petit-enfant de six ans qui vit sous notre toit. Notre maison est composée d’une seule pièce en bois et en tôle. Les filles dorment chez mes beaux-parents alors que mes fils dorment, eux, sur un lit superposé sur le nôtre. L’aîné vit avec son fils dans une pièce à côté. Même si mon épouse ne travaille pas, on arrivait tant bien que mal à joindre les deux bouts, mais un accident de la route a tout bousculé», explique Marco.
 
Il rentrait chez lui en croupe sur une moto, en compagnie d’un ami, le 5 mai, lorsque ce dernier a dérapé. Marco se brise le tibia cette fois-ci. Il a dû garder le plâtre pendant deux mois. Depuis, il n’arrive plus à travailler, car il marche uniquement à l’aide d’une canne anglaise. Il touche une aide financière du ministère de la Sécurité sociale. 
 
Son plus gros souci, c’est la construction de sa maison, dit-il : «Je ne sais pas comment je vais faire. J’ai déjà 300 briques, mais je n’ai pas d’argent pour acheter les autres matériaux. Le plus dramatique, c’est que j’ai déjà mon permis pour la construction, mais il arrive à échéance au début de l’année prochaine. Je ne sais pas à quel saint me vouer. Voilà la raison de mon appel à l’aide.» 

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