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Les Journées Mondiales de la Jeunesse, ce «rêve» à vivre

25 juillet 2016

Un mot… un seul, pour définir ce grand rassemblement mondial auquel participeront, cette semaine, des milliers de jeunes venant du monde entier : famille. Les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) ont débuté à Cracovie, en Pologne, le lundi 25 juillet. Entre joie, fête et communion, ils sont nombreux à attendre ces moments de partage et de spiritualité (qui dureront jusqu’au 31 juillet), après des mois d’engouement et de préparations.

 

À l’initiative de Jean Paul II, la première Journée Mondiale de la Jeunesse a eu lieu à Rome en 1984. Face à un enthousiasme dépassant toutes les espérances, l’événement a perduré. Et cette année, les JMJ en sont à leur XXIe édition. Pour le plus grand bonheur de cette jeunesse qui, à travers ce rassemblement – ouvert à tous les jeunes âgés de 16 à 30 ans –, vit de belles aventures humaines.

 

À l’instar de Cédric Sookahet, 23 ans, et Anaïs Rock, 22 ans, deux Mauriciens parmi tant d’autres qui font partie de la Communauté du Chemin Neuf (CCN) et qui ont rejoint les nombreux pèlerins venus de 187 pays. Et qui, comme eux, ont tenu à vivre cette semaine très particulière, dont le moment phare et très attendu sera le 30 juillet, quand le pape François retrouvera les dizaines de milliers de jeunes, pour un pèlerinage vers le Campus Misericordiae, à Brzegi, à quelques kilomètres de Cracovie. Une veillée aura ensuite lieu dans la nuit du samedi au dimanche, point d’orgue de ces Journées mondiales de la Jeunesse polonaises.

 

«Cette année, j’ai décidé de prendre une année pour Dieu et de me mettre au service de l’Église. J’ai ainsi choisi de venir un an en France avec la Communauté du Chemin Neuf. C’est pourquoi je vis ces JMJ avec la délégation internationale de la CCN. Ça me fait vraiment plaisir de revenir au JMJ – j’y étais aussi en 2011 à Madrid –, et cette année je me suis mis au service de l’événement avec la CCN qui a organisé, à Lodz, un festival international avec plus de 70 nationalités différentes»,nous confie Cédric Sookahet. Pour lui, être au cœur d’un tel événement, ne peut que l’aider à devenir une personne meilleure : «Le fait de pouvoir entendre le témoignage d’autres chrétiens me permet de grandir dans ma foi et dans ma relation avec Jésus. En bref, c’est tout simplement génial de pouvoir prier au milieu de plus de 5 000 jeunes ! Cette semaine a été vraiment superbe, et j’ai hâte de vivre la semaine des JMJ avec plus de deux millions d’autres jeunes. Je sens déjà que le dernier week-end et la rencontre avec le pape seront des expériences extraordinaires !»

 

Anaïs Rock se sent aussi privilégiée de pouvoir vivre une si belle aventure humaine : «J’ai voulu participer aux JMJ d’abord par curiosité. Depuis quelques années, j’entends parler de cet événement et j’avais hâte de découvrir par moi-même et de vivre cette aventure avec le Seigneur. J’attends avec impatience la messe présidée par le pape. Je sens et je sais que ça va être génial. Ça me fait beaucoup de bien d’être en Pologne, spirituellement parlant. Même si parfois la fatigue prend le dessus, l’Esprit Saint vient nous booster et continue à nous mettre dans la bonne humeur. Nous écoutons des témoignages tous les jours et participons à des temps d’adoration, de louange et à l’eucharistie. C’est vraiment beau de voir toutes ces nations réunies en un lieu.»

 

La jeune femme sait d’ores et déjà qu’elle rentrera transformée de cette expérience. «Découvrir les autres cultures et apprendre d’elles est également impressionnant. C’est vraiment beau de voir tous ces jeunes témoigner de l’amour et de la miséricorde du Seigneur. Je vis en ce moment un rêve, un des plus beaux moments de ma vie», dit-elle en parlant de sa nouvelle, belle et grande famille. 

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