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Les larmes de la famille de Yoven Velangany

28 avril 2014

La mère, la grand-mère et la soeur de la victime racontent leur immense peine.

C’est avec beaucoup de difficultés que les Velangany surmontent le décès de Yoven, 23 ans, tué par balle le 19 avril. Une semaine après le drame, ils ont encore beaucoup de mal à croire que Yoven s’en est allé aussi brutalement. Mais ils ne peuvent que se rendre à l’évidence. «Nous avons perdu notre fils, on sait qu’il ne reviendra plus jamais. On veut que justice soit faite», pleure amèrement Rouby Velangany, la mère de Yoven. Yovana, 21 ans, l’une de ses jumelles, a aussi de la peine à contenir ses émotions.

 

«Yoven était un ami, un confident, un bon vivant, celui à qui je me confiais», déclare la jeune femme. Sa sœur et elle étaient très proches de leur frère aîné dont elles gardent le souvenir d’une personne exemplaire. «Il était bien connu dans le quartier étant un garçon serviable et toujours prêt à aider son prochain», confie Yovana, les larmes aux yeux. Amateur de courses automobiles, Yoven avait, dit-elle, des projets plein la tête, notamment celui de monter sa propre entreprise de vente de poisson. 

 

Pour Yovana et le reste de la famille, il est encore plus difficile d’admettre que Yoven soit mort juste parce qu’il se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. «Ce que je trouve très chagrinant, c’est qu’il a perdu la vie bêtement chez un de ses amis», confie sa grand-mère Sarojini, âgée de 59 ans, qui passait la majeure partie de son temps avec son petit-fils. Un jeune homme qui, à en croire ses proches, veillait toujours au bien-être des siens. «Il aimait la justice et n’aimait pas qu’on fasse du mal à ses proches ou à ses amis. De nature protectrice, il s’assurait que tous les membres de la famille soient en sécurité. C’était un jeune homme très attaché à sa famille», déclare Yovana. 

 

Le jour du drame, selon les siens, Yoven s’était rendu avec son père à un congrès du PTr à Quartier-Militaire dans la matinée. Il est ensuite rentré à la maison où il a pris son déjeuner. Vers 14 heures, il s’est rendu chez Steven et à partir de là, ses proches ne l’ont plus jamais revu vivant. Maintenant, les proches de Yoven Velangany vont devoir apprendre à vivre sans lui, dans la douleur et la colère. 

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