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Lockdown : prévenir les abus d’enfants via Internet

27 avril 2021

Maurice n’est pas en reste. C’est pourquoi, l’Ombudsperson for Children est venue de l’avant il y a quelques jours pour demander aux membres du public de partager leur opinion sur le sujet car celui-ci peut aider à comprendre et prévenir ce problème.

 

«Les abus sexuels et l'exploitation des enfants en ligne sont devenus étonnamment répandus et courants dans le monde. En tant que médiateur pour les enfants, je suis profondément préoccupée par le fait que certains enfants de notre pays sont exposés en ligne à des fins sexuelles. Des vidéos les montrant en train de se livrer à des activités sexuelles sont diffusées en direct et des images indécentes diffusées sur Internet. C’est dans ce contexte que nous avons invité les citoyens, y compris les enfants et les jeunes, à faire part à mon bureau de leur point de vue sur ce sujet», nous explique Rita Venkatasawmy, Ombudsperson for Children.

 

Et elle confirme avoir reçu pas mal de retours et de témoignages. «Nous avons eu beaucoup de parents et de jeunes qui sont venus de l’avant. Beaucoup ne sont pas conscients que le simple fait d’aller sur Internet est dangereux car certaines actions sont faites de manière candide. Et certains parents pensent qu’Internet est simplement un outil d’éducation, d’information ou de loisirs. Nous avons même eu des délinquants sexuels qui sont venus de l’avant pour témoigner. Nous devons vraiment sensibiliser les jeunes et les parents à ce sujet car il est déjà difficile de chiffrer le nombre de cas, beaucoup se passant derrière les portes closes et n’étant pas rapportés.»

 

D’où l’importance d’agir maintenant, avant qu'il ne soit trop tard. Si vous soupçonnez des cas d'abus sexuels et d'exploitation des enfants en ligne ou que vous voulez témoigner, n’hésitez pas à contacter l’Ombudsperson for Children au 5701 1876, du lundi au vendredi, de 10 heures à 13 heures, et au 5939 2533 par SMS ou message WhatsApp ou en envoyant un mail à : ombudschild@govmu.org. Rita Venkatasawmy souligne : «Nous travaillons en étroite collaboration avec la Cybercrime Unit, ce qui fait que nous garantissons une prise en charge par toutes les parties concernées. D’ailleurs, notre rapport, qui sortira prochainement, sera un constat qualitatif de la situation mais aussi une prise de conscience pour agir.»

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