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16 février 2015 16:08
Il n’y pas de traité d’extradition entre Maurice et l’Italie où se serait réfugiée Nandanee Sournack (photo). Mais selon des sources proches des Casernes centrales, la police d’ici et de là-bas auraient eu des consultations au plus haut niveau dans le cadre de l’éventuelle interpellation de la femme d’affaires proche de Navin Ramgoolam en Europe suite à soupçons de transferts de fonds illégaux à l’étranger.
Interrogé sur la possibilité qu’un mandat d’arrêt international soit émis à l’encontre de sa cliente, Me Yatin Varma déclare : «Je ne suis au courant de rien. Je peux cependant vous dire que j’ai conseillé à ma cliente de rentrer au pays au plus vite pour faire face à la situation actuelle.» Si cela s’avère, les policiers pourront enfin interroger Nandanee Sournack car ils la soupçonnent d’avoir quitté le pays en catastrophe, le 11 décembre, jour de la proclamation des résultats aux législatives, avec pas moins de Rs 800 millions dissimulées dans 12 valises. Elle s’est rendue en Italie en transitant par Dubaï sur un vol d’Emirates Airlines.
Le bruit court qu’elle a dû vider toutes les caisses de ses commerces à aéroport pour pouvoir payer son billet d’avion ainsi que ceux des proches qui ont voyagé avec elle car, à l’aéroport, on aurait exigé qu’elle paye les billets en cash. Du coup, elle s’est vue obligée de voyager en classe économie après avoir déboursé environ Rs 300 000.
Alors que dans le passé, Nandanee Sournack voyageait en classe supérieure et a même eu accès au VIP Lounge de l’aéroport à 71 reprises entre 2005 à 2014. Au Parlement, mardi, le Premier ministre actuel a déclaré que cette activiste rouge a toujours bénéficié de ce privilège car Navin Ramgoolam se chargeait personnellement de ce dossier via son Private Office et non le Prime Minister’s Office.
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