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14 février 2021 16:42
Déjà, avant le coup d’envoi et que les manifestants ne quittent la municipalité de Port-Louis pour se diriger vers la Place d’Armes, Arvin Boolell a donné le ton : «Toutes les institutions sont dévalorisées, sauf le judiciaire, marchons pour faire une nouvelle île Maurice.»
Environ une petite heure plus tard, le duo était sur l’estrade et chantait en chœur avec le public le fameux Revey Twa des OSB. Par la suite, micro en main, Bruneau Laurette a fustigé les membres de gouvernement : «Sak sou zot kokin ! Concernant le Wakashio, cette commission d’enquête est une comédie, une farce, on cherche un bouc émissaire pour que les ministres puissent s’en tirer. Aujourd’hui, le combat n’est pas politique, nou tou pou ramas beze.» Bruneau Laurette a aussi avancé que chaque voix compte et qu’il faut un référendum pour chaque grande décision à prendre dans ce pays. Il a, par ailleurs, déclaré qu’il allait bientôt se pencher sur le cas du chef de la CCID, Heman Jangi, dans le but de le faire partir…
C’était ensuite au tour d’Arvin Boolell de prendre le micro : «La force de l’opposition veut une symbiose avec la force citoyenne, c’est la seule façon de les faire partir (…) Aujourd’hui, la culture de l’immoralité règne, nous voulons un pays où toutes les institutions fonctionnent, où il y a la justice, la méritocratie, la transparence. Je vois ici un commencement main dans la main, alors préparons l’avenir, créons une belle république, un modèle de démocratie.»
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