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Mohammad Fawzi Allymun : «Personne au MMM n’a une place réservée»

22 septembre 2016

46 ans d’existence, un congrès-anniversaire dans quelques jours… en tant que jeune, comment vous sentez-vous au sein du MMM ?

 

Très fier d’être au MMM, un parti au parcours «les mains propres, la tête haute»et qui a un leader historique et clairvoyant. Nous les jeunes, nous avons cette chance. Attention, je ne dis pas qu’il prédit l’avenir, mais qu’il a l’expérience de la vie et du pays. Depuis le début de l’année, il a averti la population sur de nombreux dossiers (le Brexit, le remplacement de SAJ, la fièvre aphteuse…).

 

Mais quelle est la place des jeunes au sein de ce parti ?

 

Nous y sommes bien. Nous sommes entourés de vétérans qui nous aident beaucoup. Bien sûr, personne au MMM n’a une place réservée. Il faut faire ses preuves pour mériter le respect. Moi, je milite avec droiture pour le pays. Je ne suis pas là pour obtenir un ticket. Je n’attends rien.

 

Dans un parti politique, comment apporte-t-on sa contribution en 2016 ?

 

On s’active sur Facebook. 90 % des gens sont sur FB ! Je fais passer beaucoup de messages sur ce réseau social. On fait face à des débats très constructifs et des critiques qu’il faut accepter. C’est un bon moyen de communiquer efficacement et d’échanger les idées. Parce que quand on met une banderole ou une affiche légale, il y a des personnes qui la déchire.

 

Vous êtes très présent sur les réseaux sociaux, à défendre votre leader et toutes ses prises de position. Est-ce une façon de faire de la politique activement ?

 

Oui et non. Oui, parce qu’on fait passer des messages. Non, parce qu’il y a des gens qui ont des fake profileset qui viennent dire n’importe quoi. 

 

Faire de la politique = être sur Facebook. Il n’y a rien à faire sur le terrain ?

 

Ah, mais si ! Avec la régionale n°15 (Vacoas-Phoenix), dont je suis membre, nous allons rencontrer les gens. Certains d’entre eux, qui étaient amerdeavec nous, reviennent petit à petit vers le MMM. Nous expliquons aussi comment le gouvernement pe fane. Nous avons un gouvernement sans direction, sans projet de société et sans leadership. Le peuple a été berné. Et les scandales – bal kuler, barbara, Trilochun, les nominations des petits copains et des petites copines en mode «la famille d’abord» – font que notre méritocratie pleure.

 

Les problèmes au sein du gouvernement, d’accord. Mais rien du programme/des solutions du MMM ?

 

On le fait en même temps. J’explique aux gens que l’alternance, c’est le MMM, pour enn gouvernma prop, enn gouvernma konpetan.

 

Et l’avenir du MMM, vous le voyez comment ?

 

Le parti formera le prochain gouvernement. L’avenir, c’est le MMM.

 

Et le vôtre ?

 

Seul Dieu le sait. Je suis un militant, je serai toujours un militant.

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