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New Amsterdam : cet hôpital qui enchante les Mauriciens

10 avril 2021

Kareen Cornet, Graphic Designer : «La série qui a changé notre quotidien…»

 

«D’habitude, je suis plus du genre à apprécier des comédies, histoire de déstresser, surtout avec le confinement, le boulot et mon petit. J’avais commencé la première saison de la série mais j’avais abandonné peu après. Sauf que plusieurs personnes ont insisté pour que je continue à la regarder. Entre-temps, j’avais aussi vu une  très belle bande-annonce. Et dès que j’ai fait l’effort, j’ai été scotchée par la série ! Je la trouve tellement captivante. Il y a de tout dans New Amsterdam : du suspense, des situations intenses qui se renouvellent à chaque fois et beaucoup, beaucoup d’émotions ! C’est simple, je regarde toujours la série avec du Kleenex à côté. Et cette deuxième saison garde le tempo, c’est toujours aussi bien, avec en plus de nouveaux enjeux et personnages. Mon époux aussi s’est laissé gagner et s’il rate des épisodes parce qu’il est au boulot, à son retour, New Amsterdam est toujours un excellent sujet de conversation, d’autant que les situations qui y sont décrites sont très humaines et peuvent arriver à n’importe qui ! Même notre petit est content quand on regarde la série tous ensemble, c’est bien d’avoir de bonnes énergies à la maison ! Que demander de plus pendant ce confinement, si ce n’est une troisième saison de New Amsterdam qui arrive très vite sur Netflix !

 

Une série pas aimée de tous…

 

Si ici, le public en général semble avoir bien aimé les (més)aventures du Dr Goodwin, dans d’autres parties du monde, ils ne sont pas tous tendres avec la série médicale. Pour beaucoup, c’est la description du monde médical dans la série qui pose problème, par exemple. En 2018, à la sortie de la première saison de la série, le journal américain The Atlantic trouvait que New Amsterdam, outre les incohérences concernant plusieurs traitements décrits dans la série, normalisait trop ces docteurs et infirmiers au bord du burn out et prenant tranquillement calmants et antidépresseurs. Le journal reprochait aussi au récit de trop simplifier les enjeux du système de santé publique aux USA. Presque en même temps, Variety jugeait dommage que la série soit portée par un personnage principal (en l’occurrence, notre fameux Medical Director) décrit comme «cliché», «irritant» et «beaucoup moins intéressant que les nombreux personnages secondaires». USA Today qualifiait, lui, la série de «Grey’s Anatomy» du pauvre, avec des récits «trop prévisibles», des «clichés agaçants», arguant également que la série faisait de la «manipulation émotionnelle» avec des moments d’émotion «téléguidés».

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