Publicité
19 janvier 2023 19:00
Le début du projet : «Je pense avoir commencé à bosser sur les compositions pendant la période de confinement durant laquelle l’avenir était incertain pour beaucoup d’entre nous, incluant les artistes. C’est aussi beaucoup ce qui a transpiré lors de l’écriture de l’album, entre autres sujets que j’aborde.»
L’album : «Le recording en lui-même a un peu mal commencé en studio puisqu’il a fallu revoir tous les arrangements, ce qui nous a mis, à Kool Kreol, le groupe qui m’a toujours accompagné, et moi-même, pas mal de pression. Heureusement qu'après, les choses se sont améliorées. Je suis venu avec une approche seggae, reggae, avec des sonorités blues aussi, mais j’ai aussi voulu aller vers des sonorités plus séga. Pour les textes, je parle grosso modo des cartons rouges que l’on doit se donner à soi-même de temps en temps ; il nous faut être à l'écoute de nous-mêmes, ne pas tout prendre pour acquis et privilégier le dialogue au lieu de se renfermer sur soi.»
La pochette : «Comme tellement de monde, j’ai grandi avec des super-héros comme Superman, Spider-Man et autres Batman, qui sont toujours très d’actualité. Et tout en adorant tout ce beau monde, je trouvais que mis à part Black Panther, Cyborg et quelques autres, l’essentiel des super-héros était blanc et jamais rasta. En même temps est venue toute la polémique autour du prochain film La Petite Sirène, où l'héroïne n’est pas blanche. D’où l’idée de mettre en avant, sur ma pochette, un redresseur de tort qui est rasta, ce qui est, en même temps, en belle harmonie avec la musique et les propos de l’album.»
La suite : «J’attends la venue physique de l’album et il faudra aussi que nous nous penchions sur la réalisation d’un clip ainsi que des moments live.»
Publicité