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Parc culturel mauricien : L’enthousiasme d’un partenaire

17 juin 2014

Thierry de Segonzac s’occupe surtout du matériel de tournage de films pour le petit et le grand écran.

Racontez-nous comment vous êtes devenu partenaire dans ce projet… 

 

Depuis la séduction que Maurice a opérée sur moi lors de ma première visite en 1987,  je sentais que quelque chose d’autre me permettrait d’en prolonger le plaisir en joignant l’utile à l’agréable…   La rencontre avec Jean Luc Manneback (DG d'Impact Production) voici quelques mois lorsqu’il vint m’exposer son projet, me permit de croire qu’une véritable opportunité était en train de naître.

 

Quel serait le facteur principal qui pourrait faire se concrétiser  ce projet ? 

 

La construction de ce parc culturel est essentielle. Mais il y va aussi de la volonté politique de créer une véritable dynamique économique à partir de mesures d’attractivité du territoire comme ce fameux tax rebate qui doit encore être affiné pour être parfaitement adapté à l’économie des productions étrangères. 

 

Autrement, qu’est-ce qui pourrait freiner un tel projet ? 

 

Un handicap que nous rencontrons souvent dans nos implantations étrangères est l’inertie que les pouvoirs publics rencontrent dans la mise en œuvre des mesures d’attractivité ; elles sont souvent liées à la lourdeur des circuits administratifs ou parlementaires. Il est possible de l’éviter si la volonté politique est affirmée au plus haut niveau.

 

Comment se porte l’industrie du cinéma et celui du matériel de tournage en ce moment ? 

 

Comme beaucoup d’autres filières économiques, notre marché est ralenti par la crise qui frappe beaucoup d’entre nous. Toutefois, le besoin en images est intact. Il est considérable si on intègre les nouveaux médias. Mais une adaptation de nos métiers est indispensable.  Ceux qui sauront évoluer vers une offre adaptée à ces nouveaux «formats» de production ont l’avenir devant eux.

 

Que faut-il pour être un leader dans un tel domaine ? 

 

Extrêmement professionnel. Ne jamais céder à la complaisance et donc, il faut être très exigeant vis-à-vis de soi-même et vis-à-vis des autres dans tous les domaines de notre développement, technique bien sûr, mais aussi marketing et financier.

 

Y a-t-il d’autres projets à venir mis à part celui du parc culturel ? 

 

L’évolution de notre «modèle économique» est un chantier d’envergure dans toutes nos implantations, en France, en Belgique, au Luxembourg… Mais nous devons veiller à ne pas entreprendre trop de projets simultanément afin d’apporter à ceux que nous choisissons toute l’énergie nécessaire.

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