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24 février 2020 14:28
Il n’était âgé que de 22 ans. Bhavish Rosun, un habitant d’Henrietta, a été abattu par balles par un officier de police à son domicile le 2 janvier. Ce soir-là, les forces de l’ordre avaient été sollicitées lorsqu’une violente dispute a éclaté entre le jeune homme et son épouse. «Mon époux s’est mis dans une grande colère après avoir mal interprété un de mes propos. Il est alors allé prendre un sabre qu’il garde toujours derrière notre armoire», avait confié son épouse Sheena. Il semblerait qu’il était sous l’influence de l’alcool et de drogue synthétique au moment des faits. Après avoir agressé sa femme, il était sur le point de donner un deuxième coup à son cadet, âgé d’un an, lorsqu’un policier, arrivé sur place, lui a tiré dessus trois fois. Il n’a pas survécu. «Mon époux m’aurait peut-être déjà tuée si la police ne l’avait pas abattu», avait confié Sheena.
Elle avait multiplié les allers-retours à l’hôpital, au poste de police, mais aussi en cour. Pourtant, le calvaire que subissait Swasti Ramsalia ne s’était pas arrêté pour autant. Chantage, coups, humiliations et injures avaient été le quotidien de cette habitante de Vacoas de 38 ans aux côtés de Kisnen Veerabudren, 45 ans, l’homme de qui elle était tombée amoureuse 14 ans plus tôt et avec qui elle avait eu une fille. D’après leur entourage, il était non seulement très jaloux mais passait également ses journées à boire. Le 14 janvier, le ton est monté parce que la trentenaire avait regagné son domicile plus tard que d’habitude. Kisnen Veerabudren aurait alors tenté de l’agresser avec une planche à découper, ne la laissant d’autre choix que de riposter en le poignardant. Une accusation provisoire de meurtre pèse sur elle.
Jaya et Kriteshsingh Bunghooye avaient fait connaissance il y a 8 ans. Bien vite, ils se sont dits «oui», même si l’entourage de la jeune femme n’avait jamais vraiment approuvé cette relation. La mère de cette dernière, plus particulièrement, avait toujours eu le pressentiment que le jeune homme n’était pas fait pour sa fille. Ses soupçons se sont confirmés au fil des années lorsqu’il a commencé à démontrer des signes de violence. Fou de jalousie, Kriteshsingh avait, à plusieurs reprises, agressé son épouse et la soupçonnait de lui être infidèle. Il la frappait même sous les yeux de leurs deux enfants. Elle avait alors fait des démarches pour un Protection Order. Pourtant, ce document n’aura pas empêché son mari de la kidnapper et de l’agresser à nouveau en mars 2019. Il avait été arrêté avant d’être libéré sous caution. Cependant, le 4 février dernier, il ne lui a donné aucune chance de survie. La soupçonnant à nouveau d’infidélité, il l’a tailladée au cou en pleine rue alors qu’elle se rendait au travail. Jaya a succombé à ses blessures.
Il a connu une fin tragique. Atmaram Ramkissun, un habitant de Mahébourg de 43 ans, a été mortellement agressé par Sandiren Bangarigadoo, 36 ans, le 4 février. Ce jour-là, il se trouvait au domicile de «son amie» Swastee Chamrah à Gopala Lane, dans la localité, lorsque l’ex-compagnon de cette dernière a débarqué. Aux enquêteurs, Sandiren Bangarigadoo a indiqué avoir perdu son sang-froid lorsqu’il serait tombé sur les deux individus dans une position compromettante. Toutefois, Swastee Chamrah allègue que la victime, qui est menuisier, serait uniquement venue prendre des mesures pour une porte et que son ex-concubin se serait mépris sur la situation. Arrêté pour meurtre, Sandiren Bangarigadoo est en détention.
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