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Pritee Rajshree Harry : au cœur de la capitale du yoga

22 septembre 2014

Pritee Rajshree Harry a pu se recueillir et approfondir sa connaissance du yoga lors d’un séjour à Rishikesh, face au Gange et à l’Himalaya.

Située à une heure et demie de vol de New Delhi, la ville de Rishikesh, dans le nord de l’Inde, abrite de nombreux ashrams. Pritee Rajshree Harry le sait puisqu’elle a eu l’occasion de s’y rendre. D’ailleurs, ce voyage dans la capitale du yoga, elle n’est pas près de l’oublier. Grande passionnée de cette discipline, Pritee Rajshree Harry a pu se rendre dans la Grande péninsule, qu’elle visite pour la première fois, grâce à l’hôtel Le Paradis, où elle travaille.

 

Lieu magique, symbole de la spiritualité, Rishikesh doit sa renommée à l’engouement des hippies, dans les années 70, pour les techniques ancestrales des yogis hindous. Aujourd’hui, la ville attire de nombreux visiteurs en quête de méditation, à l’instar de notre compatriote. En outre, elle offre une vue imprenable sur la source du Gange et de l’Himalaya, faisant d’elle un lieu propice pour se ressourcer.

 

Le temps de sa visite, Pritee Rajshree Harry a résidé au Krishna Cottage Ashram. «Je me suis inscrite à un cours de perfectionnement à l’école Yogpeeth. J’étais la seule Mauricienne dans un groupe de 56 personnes venant de divers coins du monde», raconte-t-elle. «On était tous de divers horizons, mais on était liés par le yoga, qui n’est pas une religion, mais une façon d’harmoniser le corps et l’esprit.»

 

La formation était d’une durée de 200 heures et chaque journée commençait peu avant 5 heures. «La vie à l’ashram commence avec des prières très tôt. Ensuite, on passe des heures à maîtriser les différents aspects du yoga, comme la respiration, les postures, la philosophie, et à comprendre l’anatomie humaine. On se parlait beaucoup entre nous. C’était formidable de voir autant de cultures dans un même lieu», poursuit-elle.

 

Entre les heures de cours, entrecoupées de repas végétariens «qu’on prenait ensemble, assis par terre», Pritee Rajshree Harry a pu flâner dans les rues de Rishikesh. «L’endroit respire le yoga avec ses différentes écoles et les publicités autour. On dit que le yoga, dans cette ville, permet d’atteindre le moksha, c’est-à-dire, la paix avec soi. Je peux le confirmer car on peut apprécier l’Himalaya et du Gange devant soi chaque jour. L’endroit est si relaxant, il mérite d’être visité.»

 

Après ces quelques jours de pur bonheur dans la capitale du yoga, notre interlocutrice doit se résigner à rentrer au pays. «Je me suis sentie perdue lorsque je suis retournée à New Delhi car l’ambiance n’avait rien de comparable avec celle de Rishikesh. Le contraste est brutal entre les deux villes. Je remercie vivement la direction de l’hôtel où je travaille pour m’avoir permis d’accomplir ce voyage.» C’est avec regret que Rajshree Harry rentre au pays, mais riche d’une expérience qu’elle se fera un plaisir de partager.

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